« A quelques pas de la maison du pape François ». C’est le titre d’un article de L’Osservatore Romano en italien daté du 29 juillet 2017, donnant une recension de l’ouvrage « L’église et l’hôpital de Sainte-Marthe au Vatican », signé de l’architecte Ilaria Delsere (La chiesa e l’ospedale di Santa Marta al Vaticano, Editions Capitolo Vaticano).
Avec le choix du pape argentin, dès son élection, de ne pas habiter l’appartement pontifical mais de rester à la « Maison Sainte-Marthe », où logent les cardinaux durant les conclaves, la bâtisse est devenue « très connue dans le monde entier », note le quotidien du Vatican.
Il explique l’origine du nom Sainte-Marthe : à quelques dizaines de mètres de l’actuelle demeure du pape, derrière la basilique Saint-Pierre, là où se dresse désormais le palais des tribunaux, dans la première moitié du 16e siècle, sous le pape Paul III, a été construite l’église Sainte-Marthe. Elle était flanquée de deux annexes : un hôpital et un cimetière pour les membres de la confraternité des « servants » du Vatican.
Objets de diverses restaurations, l’église et son complexe furent confiés en 1726 à la congrégation des trinitaires déchaussés, et l’hôpital devint le siège du séminaire du Vatican. Puis sous Pie IX, l’église fut dédiée à l’usage exclusif du séminaire.
L’église Sainte-Marthe fut restaurée à nouveau à la fin du 19e siècle, son « ultime moment de gloire » puisqu’au début du siècle suivant l’édifice fut sacrifié et abattu dans le cadre d’une réaménagement urbain de la zone.
Maison Sainte-Marthe au Vatican, capture CTV
A quelques pas de la maison du pape François
L’histoire de l’église Sainte-Marthe