Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gomez de Mexico, 14 février 2016 © PHOTO.VA - L'OSSERVATORE ROMANO

Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gomez de Mexico, 14 février 2016 © PHOTO.VA - L'OSSERVATORE ROMANO

Bambino Gesù: la chaleur des proches est "thérapeutique", par Mgr Vigano

Print Friendly, PDF & Email

Présentation du livre « Les enfants du Bambino Gesù »

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

« La chaleur des parents et des proches est thérapeutique, elle soigne et ranime », affirme Mgr Dario Edoardo Viganò, préfet du Secrétariat pour la communication du Saint-Siège.
C’est ce qu’il écrit dans la préface du livre « I ragazzi del Bambino Gesù » (Les enfants du Bambino Gesù, Ed. Rizzoli) de Simona Ercolani, qui a été présenté ce vendredi 21 juillet 2017 avec un documentaire sur l’hôpital pédiatrique du Saint-Siège, indique l’agence italienne Sir.
L’amour des parents « soigne » les enfants malades : il donne, « avec la tendresse et les caresses, écrit le préfet, la force de réagir tous ensemble à la pathologie, même si celle-ci est grave, parce que l’amour est plus fort que la mort ».
« La famille est irremplaçable dans les moments douloureux et de désarroi total, poursuit Mgr Vigano, parce que papa et maman tiennent par la main, sont présents, font sentir la chaleur de l’affection qui adoucit le découragement et la solitude. Les parents, en particulier, garantissent le sentiment de sécurité quoiqu’il arrive, ils embrassent et communiquent leur tendresse. »
À travers des histoires des enfants – Roberto, Caterina, Annachiara, Giulia, Sabrina, Klizia, Flavio, Simone, Alessia, Sara, Letizia et Ginevra – et de leurs proches se dessine « une autre manière de lire, d’interpréter et d’affronter la souffrance, écrit Mgr Vigano : la maladie comme un seuil ».
« Nous tentons ainsi de parcourir un sentier inédit pour traverser les territoires désolants du tourment et de l’angoisse, explique-t-il, cherchant à ne pas enfermer l’expérience de la maladie exclusivement dans ses aspects de douleur et de souffrance, mais à l’affronter comme un moment où une ‘limite’ est franchie. »
La maladie devient « un passage, un virage … vers une nouvelle manière d’accueillir la vie et d’apprendre à la goûter telle qu’on ne l’avait jamais imaginée auparavant. C’est pourquoi le seuil devient un point de non-retour et, en même temps, un passage vers une nouvelle conscience existentielle, le lieu de la contiguïté et non de la séparation dans le rapport avec soi-même et dans la relation avec l’autre. Un critère évangélique, donc, dans cette perspective ».
Avec une traduction de Constance Roques

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel