Le père Michael Czerny, spécialiste du pape François pour les migrants et les réfugiés, participera à une semaine de réflexion autour du thème des migrations organisée pour les jeunes par la Communauté de Taizé (France), du 16 au 23 juillet 2017.
Ce programme s’adresse plus spécialement, indique Taizé, aux jeunes de 18 à 35 ans ayant un intérêt ou un engagement dans l’accueil et l’accompagnement des migrants, réfugiés, exilés.
Cette initiative est née d’une rencontre à Rome avec l’équipe chargée par le pape François de coordonner l’implication de l’Église catholique auprès des migrants, explique le communiqué.
Rappelons que cette section pour les migrations est directement sous l’autorité du pape.
Le programme inclut des ateliers animés par des jeunes réfugiés vivant en Europe, des rencontres avec des experts ou des témoins engagés, des temps d’échange et de partage, un goûter international, indique Taizé.
Parmi les intervenants ayant confirmé leur présence, Taizé annonce Pascal Brice, directeur de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA) à Paris, Catherine Wihtol de Wenden (France), directrice de recherche émérite au CNRS, le Père Michael Czerny de la Section pour les Migrants et Réfugiés au Vatican, l’archevêque d’York, John Sentamu et les représentants de divers mouvements et organisations engagés dans l’accompagnement des migrants.
Le sous-secrétaire de la Section pour les migrants et les réfugiés du Dicastère pour le développement humain intégral est intervenu à l’ONU, à Genève, le 19 juin 2017, soulignant que présenter « une option réelle pour une migration sûre, régulière et ordonnée » et créer « les conditions appropriées pour un développement humain intégral ‘à la maison’ »: c’est la seule solution valable pour mettre fin au trafic « de chair humaine ».
En intervenant, le 23 mai dernier, à l’ONU, à NewYork, le jésuite canadien a notamment indiqué que le Saint-Siège souhaite voir « garanti » à tous « le droit » de « rester dans la dignité, la paix et la sécurité, dans leurs pays d’origine », autrement dit, faire de la migration « un choix, et non une nécessité ». Il constate que c’est « un énorme défi » lié étroitement à « la mise en œuvre totale des Objectifs de développement durable et de l’Accord sur le climat de Paris ».