P. Federico Lombardi, SJ, - (c) ZENIT - HSM

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Œcuménisme: en Arménie, un pas important, estime le père Lombardi

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Bilan du voyage apostolique du pape François

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Un voyage couronné « d’un grand succès », notamment sur le plan œcuménique où « un pas important » a été réalisé. C’est le bilan du père Federico Lombardi au terme du 14e voyage apostolique du pape François en Arménie, du 24 au 26 juin 2016.
Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège évoque ainsi au micro de Radio Vatican l’accueil « merveilleux » du catholicos de l’Eglise apostolique arménienne, Karékine II, qui a hébergé le pape François durant son séjour, permettant « un vrai moment de rencontre très profond et sincère ». Outre la présence du chef de l’Eglise catholique lors de la Divine liturgie dominicale, le père Lombardi souligne que la « grande prière œcuménique sur la place de Erevan », fut « vraiment exceptionnelle » : « on n’avait jamais vu ça : une manifestation religieuse, de prière dans un lieu public avec tous les représentants de la nation ».
Les discours de ces journées ont été « un bel encouragement (…) au dialogue, à trouver des terrains d’entente pour avancer, unis, vers l’unité eucharistique », assure encore le père Lombardi pour qui « un pas important a été réalisé sur le chemin de l’œcuménisme ».
Le père Lombardi évoque encore les rencontres du pape avec le peuple arménien qui a beaucoup apprécié la « compréhension » de l’évêque de Rome « pour son histoire et sa tradition chrétienne ». Le pape argentin, rappelle-t-il, a souhaité soutenir les catholiques arméniens, une communauté « relativement petite mais très vive et bien intégrée à la vie du pays ». La messe célébrée sur une place de Gyumri, le 25 juin, a été « une grande fête » pour les catholiques vivant dans le pays mais aussi pour ceux de la diaspora, qui, « très attachés à leurs origines », étaient venus de divers coins du monde pour l’occasion.
« La présence du pape a voulu être un message de paix pour la région, dans l’espoir que cela soit compris et apprécié », ajoute le directeur du Bureau de presse. Alors que le pape François a employé le terme de « génocide » pour qualifier le massacre des Arméniens par les Ottomans (1915-1917), déclenchant la colère du gouvernement turc, le père Lombardi explique qu’en utilisant ce mot le pape ne souhaitait pas « déclencher une guerre de religion » mais « poser les jalons d’une base de reconnaissance des souffrances du passé pour que ces souffrances (…) ne se répètent jamais plus ».
Avec une traduction d’Océane Le Gall

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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