Conférence 2016 au Vatican, stemforlife.org

Conférence 2016 au Vatican, stemforlife.org

Thérapies à partir de cellules souches non embryonnaires, colloque

Pour une médecine régénérative éthique

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« Nous voulons (…) donner le message d’espoir, éthiquement acceptable et correspondant à nos valeurs, dans ce domaine de la recherche », a dit Mgr Tomasz Trafny à qui a présenté à la presse  un colloque sur les thérapies à base de cellules souches non embryonnaires.
Responsable du département scientifique du Conseil pontifical pour la culture, Mgr Trafny a présenté cette troisième Conférence internationale qui a pour thème « Le progrès de la médecine régénérative et son impact culturel ». Elle est organisée par ce dicastère au Vatican, du 28 au 30 avril. Les participants seront reçus par le pape François demain, vendredi 29 avril.
« Il y a une énorme quantité de recherches, de protocoles de recherche – des dizaines de milliers – qui ne suscitent aucun problème éthique ou moral et qui peuvent être appliquées dans les hôpitaux », a affirmé Mgr Trafny: « Nous nous engageons à présenter ce qui est disponible,une perspective de recherche qui concerne les maladies oncologiques, le diabète, certaines thérapies cellulaires, pour montrer que la science a vraiment progressé d’une manière significative. »
« Nous voulons aussi contester des visions scientifiques qui ne correspondent pas au périmètre de notre code éthique », a ajouté Mgr Trafny: « Nous attendons beaucoup plus de la recherche effectuée sur les cellules souches adultes, parce que nombreux sont les essais cliniques et les applications développés sur les cellules souches embryonnaires. Ainsi, notre objectif n’est pas de polémiquer, mais de dialoguer et d’avoir un message d’espoir pour identifier les points forts. »
« Nous sommes ici pour promouvoir le dialogue entre la science et la foi, a précisé Mme Robin Smith, présidente de la Fondation Stem For Life, partenaire des organisateurs de la Conférence, et pour aider les gens à comprendre les progrès de la médecine qui utilise les propres cellules du corps. »
« Aujourd’hui, il y a un grand intérêt pour l’immuno-oncologie : celle qui régénère le système immunitaire, ce qui crée les conditions qui permettent d’attaquer les cellules qui peuvent être cancérigènes », a précisé Mme Smith.
Les maladies orphelines, les avancées scientifiques dans les thérapies cellulaires et la technologie pour le traitement du cancer, l’approche interdisciplinaire de la recherche sont à l’ordre du jour de ce 3e colloque.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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