Statue de Dame Julienne par David Holgate, cathédrale de Norwich, wikipedia CC0

Statue de Dame Julienne par David Holgate, cathédrale de Norwich, wikipedia CC0

Le pape cite une «page sublime» de Julienne de Norwich sur l’amour du Christ et la miséricorde

Dialogue de la mystique anglaise avec Jésus

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Pour faire « comprendre l’amour immense et sans limites que le Seigneur a pour chacun », le pape François cite un dialogue de Julienne de Norwich avec Jésus.
Julienne de Norwich est une mystique anglaise des XIVe-XVe siècles (v.1342-1416) considérée comme sainte par l’Église anglicane. Elle a été surnommée la « première femme de lettres anglaise », alors qu’elle n’avait pas appris à écrire.
A propos de Pâques, le pape a fait observer qu’il s’agit d’un « grand mystère d’amour et de miséricorde » et que les paroles « sont pauvres et insuffisantes pour l’exprimer en plénitude ».
Et d’ajouter: « Nous pouvons être aidés par l’expérience d’une jeune fille, peu connue, qui a écrit des pages sublimes sur l’amour du Christ. Elle s’appelait Julienne de Norwich et elle était analphabète ; cette jeune fille, qui eut des visions de la passion de Jésus et qui, ensuite, vécut en recluse, a décrit, dans un langage simple mais profond et intense, le sens de l’amour miséricordieux. »
Il a cité ce dialogue de Julienne et de Jésus : « Elle disait ceci : « Alors notre bon Seigneur me demanda : ‘Es-tu contente que j’aie souffert pour toi ?’ Je dis : ‘Oui, bon Seigneur, et je te remercie infiniment ; oui, bon Seigneur, sois béni !’. Alors, Jésus, notre bon Seigneur, dit : ‘Si tu es contente, je le suis aussi. Avoir souffert la passion pour toi est pour moi une joie, un bonheur, une allégresse éternelle ; et si je pouvais souffrir davantage, je le ferais’ ». Voilà qui est notre Jésus, qui dit à chacun de nous : « Si je pouvais souffrir davantage pour toi, je le ferais ». »
« Comme ces paroles sont belles ! s’est exclamé le pape. Elles nous permettent de vraiment comprendre l’amour immense et sans limites que le Seigneur a pour chacun de nous. »
Avec une traduction de Constance Roques

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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