Le Vatican recommande « un effort commun » européen, notamment pour faire face à l’afflux de réfugiés dans les Balkans.
Le pape François a en effet reçu au Vatican le président de l’ancienne République yougoslave de Macédoine, Gjorge Ivanov, accompagné de son épouse et de sa suite, samedi matin, 31 octobre 2015.
Après son entretien, privé, de 35 minutes environ, avec le pape François, il s’est entretenu avec le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, accompagné du secrétaire pour les Rapports avec les États, Mgr Paul R. Gallagher.
La visite s’est déroulée dans un climat « particulièrement cordial », commente le Vatican.
Les deux parties se sont félicitées de « la qualité de leurs relations diplomatiques ».
Elles « ont exprimé le vœu commun de voir couronnés les efforts de la Macédoine pour être intégrée à l’Union européenne ».
Elles se sont ensuite « penchées sur certains problèmes internationaux, en particulier sur la persistance des graves effets socio-économiques de la crise migratoire, convenant de la nécessité d’une assistance majeure au grand nombre de personnes qui arrivent en Europe sud-orientale ».
En conclusion, on a souligné de concert « l’urgence qu’il y a à élargir le dialogue et la coexistence entre les diverses ethnies et religions de l’ex-République yougoslave de Macédoine ».
En effet, le pays, où la liberté religieuse est respectée, compte beaucoup d’ethnies différentes : la majorité des orthodoxes sont d’ethnie macédonienne ; la majorité des musulmans sont Albanais de souche.
Majoritairement de rite oriental, l’Église catholique est petite mais dynamique et elle entretient de bonnes relations avec l’orthodoxie et l’islam.
Le président a offert au pape François une croix en filigrane d’argent ornée de rubis de Macédoine, réalisée par des artisans locaux, ainsi qu’une bouteille de vin rouge, dont la couleur, a-t-il plaisanté, rappelle la pourpre cardinalice. Le pape lui a offert un médaillon représentant l’olivier de la paix.
