L’impératif éthique de la « mondialisation de la solidarité » « a aussi une logique économique et politique », déclare le Saint-Siège à l’ONU.
Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des Nations Unies est intervenu le 15 octobre dernier devant le Deuxième Comité de la 70ème Session de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le point 22 de l’ordre du jour, intitulé : « Mondialisation et interdépendance ».
Mgr Bernardito Auza a déclaré que la mondialisation apportait des lumières et des ombres, selon que l’éthique sous-jacente et les politiques qui la dirigent découlent de l’indifférence et de l’exclusion ou de la solidarité, de l’inclusion et de la coopération.
La mondialisation de la solidarité n’est pas seulement un « impératif éthique », a précisé le représentant du Saint-Siège, mais elle « a aussi une logique économique et politique ».
Le Saint-Siège demande une attention particulière à l’égard des pays en voie de développement qui font face à d’immenses défis pour participer à l’économie mondiale, ainsi qu’à l’égard des problèmes du chômage et de la migration de la main-d’œuvre.
Mgr Auza a affirmé que le « visage humain de la migration » ne devait jamais être oublié.
© Traduction de Zenit, Constance Roques
