Le card. français Jean-Louis Tauran à Vienne (Novembre 2012)

WIKIMEDIA COMMONS - Dragan Tatic; Österreichisches Außenministerium

Une audience interreligieuse, mercredi 28 octobre

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Un « chemin commun vers la vérité », par le card. Tauran

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« Les années à venir verront l’Église encore plus engagée à répondre au grand défi du dialogue interreligieux », déclare le cardinal Tauran qui salue l’action du pape François notamment son initiative pour une audience interreligieuse, mercredi, 28 octobre et définit le dialogue comme un « chemin commun vers la vérité ».

L’audience générale de ce mercredi 28 octobre, sera « interreligieuse », à l’occasion du congrès organisé à Rome pour les 50 ans du la déclaration conciliaire « Nostra aetae » sur les rapports de l’Eglise avec les religions non-chrétiennes, comme nous l’annoncions les 13 et 22 octobre.

Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux est intervenu lors de ce congrès ; soulignant l’importance du dialogue interreligieux pour la paix du monde : « Les années à venir verront l’Église encore plus engagée à répondre au grand défi du dialogue interreligieux. Il est, entre autres, la condition préalable à cette paix qui est un bien indispensable pour tous et l’aspiration de tout être humain, et à laquelle toutes les religions, avec leur propre bagage religieux et humain, peuvent grandement contribuer. »

Le cardinal Tauran rappelle comment le texte a été adopté par le Concile Vatican II.

Il cite l’intervention importante de Benoît XVI en février 2013 : « Liberté religieuse (Dignitatis humanae, ndlr) et “Nostra aetate”, unis à “Gaudium et spes”, sont une trilogie très importante. »

Il définit le dialogue comme un « chemin commun vers la vérité » : « En ces temps actuels, pour de nombreux motifs obscurs et difficiles, je suis convaincu que l’objectif du dialogue entre les religions est de faire un chemin commun vers la vérité. Un chemin qui doit tenir compte de l’identité de celui qui dialogue : on ne peut pas dialoguer dans l’ambiguïté ; de l’attention à l’autre : celui qui prie et qui pense différemment de moi n’est pas un ennemi ; et de la sincérité des intentions réciproques. »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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