Femmes indiennes, @ WIKIMEDIA COMMONS - McKay Savage

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En Inde, le mariage c’est quelque chose de divin

Témoignage de l’Eglise syro-malankare (Kerala)

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« En Inde, le mariage est considéré comme quelque chose de divin », explique Jacob Mundaplakal Abraham, consultant pour l’Apostolat de la Famille et les organismes laïcs dans l’Etat du Kerala (Inde). Auditeur, il a présenté au synode ce témoignage de l’Eglise syro-malankare.

Il fait observer que « la « Kudumbayogam » (Rencontre familiale), une association très populaire des personnes descendant d’un même ancêtre, est très courante en Inde ».

Il fait observer que « la position ferme prise par l’Église seule est l’unique lueur d’espoir pour l’avenir ».

Voici notre traduction de son intervention prononcée et publiée par le Vatican en anglais.

Témoignage

Partout dans le monde, la famille subit une transformation sans précédent qui conduit à une inquiétante dégradation des relations familiales et à une érosion alarmante des valeurs et de la morale. La mobilité des familles, le divorce des parents, le concept de micro-famille et tout un ensemble d’autres phénomènes dangereux qui pénètrent dans la famille rendent les relations familiales superficielles et périphériques.

En Inde, le mariage est considéré comme quelque chose de divin, qui se réalise avec le soutien et la participation de la communauté. Ce n’est pas simplement l’union de deux individus, mais celle de deux familles. La communauté en fait un événement local et exige du jeune couple une fidélité et un dévouement absolus. Le système traditionnel de « famille commune », où les membres d’une famille, des grands-parents aux petits-enfants, vivent ensemble sous un même toit, est aussi très fréquent. Cette intimité renforce les liens familiaux. Les chrétiens syriens ont une belle tradition : ils prient ensemble, en particulier le soir, en chantant des hymnes et en lisant la Bible. Le samedi soir est essentiellement réservé aux exercices spirituels qui permettent à tous les membres de se préparer à la messe du dimanche.

La Kudumbayogam (Rencontre familiale), une association très populaire des personnes descendant d’un même ancêtre, est très courante en Inde. Les membres de différentes familles et confessions chrétiennes sont liés par leur lien de parenté. Ce rassemblement sert de plateforme commune pour le partage de leurs expériences et même pour le règlement de différents, le cas échéant, entre les membres.

Dès ses débuts, l’Église syro-malankare a eu des projets très spécifiques pour la sanctification des familles, telle que l’envisageait le serviteur de Dieu, l’archevêque Mar Ivanios, sous la forme d’un tiers-ordre pour les personnes mariées, connu sous le nom de Thritwasramam, pour les former à mener une vie de mariage spirituelle et heureuse. Actuellement, c’est revitalisé et cela se répand à travers Suvishesha Sanghom (Association évangélique). Cette association a lancé de nombreuses initiatives pour fortifier les familles, qui ont produit de bons résultats à cet égard.

L’Église catholique étant la force morale et un contrepoids dans le monde, a davantage la grande responsabilité de répondre aux besoins de nos jeunes, de nos jeunes couples et des familles en général. Le plus urgent actuellement est de comprendre les pièges cachés derrière les apparences trompeuses des propositions de bonheur offertes par les forces négatives qui nous entourent. Toute dilution des points de vue traditionnels sur le mariage aura des effets considérables sur l’humanité et la situation ne fera qu’empirer. La position ferme prise par l’Église seule est l’unique lueur d’espoir pour l’avenir.

© Traduction de Zenit, Constance Roques

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ZENIT Staff

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