Après l’angélus
Chers frères et sœurs,
Hier, à Harissa, au Liban, a été proclamé bienheureux l’évêque syro-catholique Flavien Michel Melki, martyr. Dans le contexte d’une terrible persécution contre les chrétiens, il fut le défenseur infatigable des droits de son peuple, exhortant tous les fidèles à rester solides dans la foi. Encore aujourd’hui, chers frères et sœurs, au Moyen-Orient et dans d’autres parties du monde, les chrétiens sont persécutés. Il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers siècles. Que la béatification de cet évêque martyr répande en eux consolation, courage, espérance, mais qu’elle serve également de relance en direction des législateurs et des gouvernants afin que partout soit assurée la liberté religieuse. Et à la communauté internationale je demande de faire quelque chose pour qu’il soit mis fin aux violences et aux exactions.
Malheureusement, encore ces derniers jours, de nombreux migrants ont perdu la vie dans leurs terribles voyages. Pour tous ces frères et sœurs, je prie et j’invite à prier. En particulier, je m’unis au cardinal Schönborn – aujourd’hui ici présent – et à toute l’Église en Autriche dans la prière, pour les soixante et onze victimes, parmi lesquelles quatre enfants, retrouvées dans un camion sur l’autoroute Budapest-Vienne. Confions chacune d’entre elles à la miséricorde de Dieu ; et demandons-lui de nous aider à coopérer efficacement pour empêcher ces crimes qui offensent toute la famille humaine. Prions en silence pour tous les migrants qui souffrent et pour ceux qui ont perdu la vie.
Je salue les pèlerins en provenance d’Italie et de nombreuses régions du monde, en particulier les scouts de Lisbonne et les fidèles de Zara (Croatie). Je salue les fidèles de Vérone et de Bagnolo di Nogarole ; les jeunes du diocèse de Vicenza, ceux de Rovato et ceux de la paroisse San Galdino à Milan ; les enfants de Salzano et d’Arconate.
A tous je souhaite un bon dimanche. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir !
© Traduction de Zenit, Matthieu Gourrin