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Parole et Silence/Bernardins - Cover: Laudato si'

Une écologie intégrale: petit tour de l’encyclique en citations (4/6)

Voici quelques citations du quatrième chapitre de l’encyclique « Loué sois-tu », « sur la sauvegarde de la maison commune », en vue de « la maison commune du ciel ». La première partie (ch. I : « Ce qui se passe dans notre maison ») a été publiée le18 juin ; la deuxième (ch. II : « L’Evangile de la création ») le 19 juin, la troisième (ch. III : « La racine humaine de la crise écologique »), le 20 juin.

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Chapitre IV : UNE ECOLOGIE INTEGRALE (137-162)

« Voilà pourquoi les connaissances fragmentaires et isolées peuvent devenir une forme d’ignorance si elles refusent de s’intégrer dans une plus ample vision de la réalité » (138).

« Cela nous empêche de concevoir la nature comme séparée de nous ou comme un simple cadre de notre vie. Nous sommes inclus en elle, nous en sommes une partie, et nous sommes enchevêtrés avec elle » (139).

« Il n’y a pas deux crises séparées, l’une environnementale et l’autre sociale, mais une seule et complexe crise socio-environnementale » (139).

« La croissance économique tend à produire des automatismes et à homogénéiser, en vue de simplifier les procédures et de réduire les coûts. C’est pourquoi une écologie économique est nécessaire, capable d’obliger à considérer la réalité de manière plus ample » (141).

« Si tout est lié, l’état des institutions d’une société a aussi des conséquences sur l’environnement et sur la qualité de vie humaine : «Toute atteinte à la solidarité et à l’amitié civique provoque des dommages à l’environnement» » (142).

« Il y a, avec le patrimoine naturel, un patrimoine historique, artistique et culturel, également menacé » (143).

« Prétendre résoudre toutes les difficultés à travers des réglementations uniformes ou des interventions techniques, conduit à négliger la complexité des problématiques locales qui requièrent l’intervention active des citoyens » (144).

« La disparition d’une culture peut être aussi grave ou plus grave que la disparition d’une espèce animale ou végétale » (145).

« Dans ce sens, il est indispensable d’accorder une attention spéciale aux communautés aborigènes et à leurs traditions culturelles » (146).

« La sensation d’asphyxie, produite par l’entassement dans des résidences et dans des espaces à haute densité de population, est contrebalancée si des relations humaines d’un voisinage convivial sont développées, si des communautés sont créées, si les limites de l’environnement sont compensées dans chaque personne qui se sent incluse dans un réseau de communion et d’appartenance » (148).

« Il faut prendre soin des lieux publics, du cadre visuel et des signalisations urbaines qui accroissent notre sens d’appartenance, notre sensation d’enracinement, notre sentiment d’‘‘être à la maison’’, dans la ville qui nous héberge et nous unit » (151).

« La possession d’un logement est très étroitement liée à la dignité des personnes et au développement des familles. C’est une question centrale de l’écologie humaine » (152).

« La qualité de vie dans les villes est étroitement liée au transport, qui est souvent une cause de grandes souffrances pour les habitants » (153).

« L’écologie humaine implique aussi quelque chose de très profond : la relation de la vie de l’être humain avec la loi morale inscrite dans sa propre nature, relation nécessaire pour pouvoir créer un environnement plus digne. Benoît XVI affirmait qu’il existe une ‘‘écologie de l’homme’’ » (155).

« L’écologie humaine est inséparable de la notion de bien commun, un principe qui joue un rôle central et unificateur dans l’éthique sociale » (156).

« Le bien commun présuppose le respect de la personne humaine comme telle, avec des droits fondamentaux et inaliénables ordonnés à son développement intégral. Le bien commun exige aussi le bien-être social et le développement des divers groupes intermédiaires, selon le principe de subsidiarité. Parmi ceux-ci, la famille » (157).

«L’environnement se situe dans la logique de la réception. C’est un prêt que chaque génération reçoit et doit transmettre à la génération suivante » (159).

« Les prévisions catastrophistes ne peuvent plus être considérées avec mépris ni ironie. Nous pourrions laisser trop de décombres, de déserts et de saletés aux prochaines générations » (161).

© Librairie éditrice du Vatican

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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