Le trésor des indulgences, par le card. Piacenza

XXVIème Cours de la Pénitencerie apostolique sur le for interne

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Au cours de la Lectio magistralis qui s’est déroulée dans l’après-midi à Rome à la Pénitencerie apostolique, le cardinal Mauro Piacenza, pénitencier majeur, a expliqué que « l’indulgence nous parle du trésor de la divine miséricorde, surabondante, en réponse à tout le mal que l’homme peut accomplir ».

À l’ouverture du XXVIème cours sur le for interne de la Pénitencerie apostolique auquel ont assisté les prêtres, les confesseurs et les séminaristes qui seront bientôt ordonnés prêtres, le cardinal a affirmé que les indulgences sont « le trésor de la miséricorde de Dieu pour l’Église » et qu’elles représentent « la rémission devant Dieu de la peine temporelle pour les péchés »

Pour le cardinal Piacenza, la doctrine sur les indulgences doit être située « dans la transcendance absolue du mystère et la libre volonté de se manifester aux hommes, pour leur salut, comme miséricorde ».

Après avoir rappelé que l’administration du trésor de la miséricorde est totalement confiée à l’autorité de l’Église, le pénitencier majeur a précisé que la clé de voûte, pour comprendre le trésor des indulgences, était la distinction théologique entre la faute et la peine.

La faute est remise par la réconciliation sacramentelle, tandis que la peine temporelle pour les péchés commis demeure et nécessite le don ultérieur de l’indulgence pour être remise.

Le cardinal a reconnu que, malheureusement, « les indulgences sont incompréhensibles pour l’homme sécularisé et même pour ces chrétiens qui, au nom d’une démystification du christianisme, l’ont réduit à une doctrine éthique, utile seulement aux États modernes pour conserver leur pouvoir ».

« L’indulgence, au contraire, est un hymne à la liberté », a souligné le cardinal, parce que l’indulgence, après l’absolution sacramentelle de la faute, « rend chacun conscient des conséquences de ses propres actes, lui indique le devoir responsable de la réparation et, plus important encore, l’appelle à participer à l’œuvre de rédemption du Christ, pour lui-même et pour ses frères ».

Pour faire comprendre pourquoi la rémission des peines temporelles ne peut être accueillie par le fidèle que par l’intermédiaire de l’Église, le cardinal Piacenza a rappelé qu’en obéissant fidèlement au commandement de Jésus : « À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus », l’Église, depuis vingt siècles, redit à l’humanité les paroles du Christ aux pharisiens et aux docteurs de la loi, dans le miracle du paralytique : « pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés » (Mt 9,6).

C’est pour cette raison que l’Église a le pouvoir de remettre les péchés, uniquement parce que Dieu s’est fait homme et parce que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de remettre les péchés, et l’administration du trésor des indulgences est un service fidèle au surcroît de miséricorde du mystère. 

Le pénitencier a rappelé que « dans le mystère du samedi saint, le salut s’étend aussi aux justes qui ont vécu avant le Christ » et que tout baptisé peut bénéficier de l’indulgence pour lui-même ou pour un fidèle défunt, mais jamais pour une autre personne qui jouit encore de sa liberté et qui est donc appelé à choisir personnellement, à se convertir personnellement, à accueillir personnellement le don de la miséricorde.

En conclusion, le pénitencier majeur a affirmé que « en raison de sa dimension théologique, ecclésiale et pastorale, le trésor des indulgences ne peut en aucune façon être perdu » parce que « négliger, mettre dans l’ombre le trésor des indulgences signifierait effacer la dimension surnaturelle de l’Église et de la Réconciliation qui, loin d’être une auto-absolution psychologique du simple sentiment de culpabilité, est une rencontre réelle avec le visage miséricordieux de Dieu qui, bien que défiguré, continue d’aimer l’homme de tout l’amour divin et de tout l’amour humain dont son Sacré-Cœur est capable ».

Et « le Cœur du Christ est précisément l’écrin qui contient l’infini trésor des indulgences ».

Traduction de l’italien par Constance Roques

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Antonio Gaspari

Cascia (PG) Italia Studi universitari a Torino facoltà di Scienze Politiche. Nel 1998 Premio della Fondazione Vittoria Quarenghi con la motivazione di «Aver contribuito alla diffusione della cultura della vita». Il 16 novembre del 2006 ho ricevuto il premio internazionale “Padre Pio di Pietrelcina” per la “Indiscutibile professionalità e per la capacità discreta di fare cultura”. Il Messaggero, Il Foglio, Avvenire, Il Giornale del Popolo (Lugano), La Razon, Rai tre, Rai due, Tempi, Il Timone, Inside the Vatican, Si alla Vita, XXI Secolo Scienza e Tecnologia, Mondo e Missione, Sacerdos, Greenwatchnews. 1991 «L'imbroglio ecologico- non ci sono limiti allo sviluppo» (edizioni Vita Nuova) . 1992 «Il Buco d'ozono catastrofe o speculazione?» (edizioni Vita Nuova). 1993 «Il lato oscuro del movimento animalista» (edizioni Vita Nuova). 1998 «Los Judios, Pio XII Y la leyenda Negra» Pubblicato da Planeta in Spagna. 1999 «Nascosti in convento» (Ancora 1999). 1999 insieme a Roberto Irsuti il volume: «Troppo caldo o troppo freddo? - la favola del riscaldamento del pianeta» (21mo Secolo). 2000 “Da Malthus al razzismo verde. La vera storia del movimento per il controllo delle nascite” (21mo Secolo, Roma 2000). 2001 «Gli ebrei salvati da Pio XII» (Logos Press). 2002 ho pubblicato tre saggi nei volumi «Global Report- lo stato del pianeta tra preoccupazione etiche e miti ambientalisti» (21mo Secolo, Roma 2002). 2002 ho pubblicato un saggio nel nel Working Paper n.78 del Centro di Metodologia delle scienze sociali della LUISS (Libera Università Internazionale degli Studi Sociali Guido Carli di Roma) «Scienza e leggenda, l’informazione scientifica snobbata dai media». 2003 insieme a VittorFranco Pisano il volume “Da Seattle all’ecoterrorismo” (21mo Secolo, Roma 2003). 2004 ho pubblicato insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti” (Edizioni Piemme). 2004 coautore con del libro “Emergenza demografia. Troppi? Pochi? O mal distribuiti?” (Rubbettino editore). 2004 coautore con altri del libro “Biotecnologie, i vantaggi per la salute e per l’ambiente” ((21mo Secolo, Roma 2004). 2006 insieme a Riccardo Cascioli “Le Bugie degli Ambientalisti 2” (Edizioni Piemme). 2008 insieme a Riccardo Cascioli il libro “Che tempo farà… Falsi allarmismi e menzogne sul clima (Piemme). 2008, è stata pubblicata l’edizione giapponese de “Le bugie degli ambientalisti” edizioni Yosensha. 2009. insieme a Riccardo Cascioli “I padroni del Pianeta – le bugie degli ambientalisti su incremento demografico, sviluppo globale e risorse disponibili” (Piemme). 2010 insieme a Riccardo Cascioli, è stato pubblicato il volume “2012. Catastrofismo e fine dei tempi” (Piemme). 2011 Questo volume è stato pubblicato anche in Polonia con l’imprimatur della Curia Metropolitana di Cracovia per le e3dizioni WYDAWNICTTWO SW. Stanislawa BM.

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