Les événements sportifs au service de la résolution de conflits

Le pape reçoit le Comité olympique italien

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Les événements sportifs, et en particulier les Jeux olympiques, peuvent promouvoir la résolution de conflits, fait observer le pape François.

Le pape a en effet reçu, ce vendredi 19 décembre, en la basilique Saint-Pierre, les athlètes et dirigeants du Comité olympique italien (CONI), qui fête son centenaire et qui vient de s’engager cette semaine dans la candidature de Rome pour les Jeux olympiques de 2024.

« Chaque évènement sportif, surtout olympique, où se confrontent représentants de nations avec des histoires, des cultures, des traditions, des credos, et des valeurs différents, peut devenir le vecteur d’une force idéale capable d’ouvrir de nouvelles voies, parfois inespérées, pour la résolution de conflits nés de la violation des droits humains. »

« Depuis toujours, a insisté le pape, le sport a favorisé un universalisme caractérisé par la fraternité et l’amitié entre les peuples, la concorde et la paix entre les nations ; le respect, la tolérance, et l’harmonie dans la diversité. »

La devise olympique, a fait observer le pape, n’est pas une incitation à la suprématie d’une nation sur l’autre, d’un peuple sur un autre, ni à l’exclusion des plus faibles, a expliqué le pape François qui a offert un commentaire de la devise olympique – « Plus vite, plus haut, plus fort » (« Citius, altius, fortius ») – proposée par le baron français Pierre de Coubertin, lors de la création du Comité international olympique, en 1894, à Paris, à la Sorbonne.

Il discerne comme principes fondateurs de la charte olympique même le caractère central de la personne, le développement harmonieux de l’homme, la défense de la dignité humaine, et « la contribution à la construction d’un monde meilleur, sans guerre et sans tension, éduquant les jeunes à travers le sport pratiqué sans discrimination d’aucune sorte, dans un esprit d’amitié, de solidarité et de loyauté » (Charte olympique, 6).

Pour le pape, cette devise représente « le défi auquel nous sommes tous appelés, pas seulement les athlètes : celui d’assumer l’effort, le sacrifice, pour atteindre les buts importants de la vie, acceptant ses propres limites sans se laisser bloquer par elles, mais cherchant à les dépasser ».

Le pape François voit dans le centenaire du CONI « un anniversaire important pour le sport italien »: « Depuis cent ans, le Comité olympique national italien promeut, organise, et guide le sport italien, non seulement en vue d’évènements mondiaux comme les olympiades modernes, mais en en valorisant également la dimension populaire, sociale, éducative et culturelle ». 

Il a invité le CONI à encourager notamment le travail éducatif fait dans les écoles, « pour favoriser un sport accessible à tous, attentif aux plus faibles ; un sport qui inclut les personnes porteuses d’un handicap, des étrangers, de ceux qui vivent dans les périphéries et ont besoin d’espaces de rencontres, de sociabilité, de partage et de jeux ; un sport qui ne soit pas utilitariste, mais contribue au développement de la personne humaine, avec gratuité ».

Il a souhaité « bonne chance » au CONI pour la candidature de Rome pour les Jeux olympiques de 2024.

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ZENIT Staff

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