Les institutions européennes expriment « une grande attente, un grand intérêt » pour la prochaine visite du pape, affirme Mgr Paolo Rudelli, nouvel observateur permanent du Saint-Siège au Conseil de l’Europe.
À un mois de l’événement – 25 novembre – Mgr Rudelli rappelle que « le pape a répondu à l’invitation du président du Parlement européen et du secrétaire général du Conseil de l’Europe, qui sont deux institutions différentes ».
« Le Parlement répond aux pays de l’Union et c’est donc une institution purement politique, de parlementaires élus par les citoyens, tandis que le Conseil de l’Europe est une organisation intergouvernementale, c’est-à-dire un organisme composé des 47 États membres », explique-t-il au micro de Radio Vatican.
Mais si « les fonctionnements sont différents », les deux institutions ont « cette vocation au service de l’Europe » et Strasbourg est « par son histoire, une ville symbole de la réconciliation européenne ».
Quoiqu’il en soit, le nonce a perçu dans toutes les institutions « une grande attente, un grand intérêt pour cette visite : tout le monde attend le message que le pape François voudra adresser à l’Europe ».
Pour Mgr Rudelli, l’Europe vit « un moment de grande réflexion de la part de tous les pays ». Elle doit « redécouvrir le sens de son identité et de sa mission à l’égard de ses citoyens et dans le monde », estime-t-il.
Malgré leur « diversité », les pays européens sont appelés à « redécouvrir cette unité des peuples européens, ce qui fait qu’ils sont européens et ce qu’ils ont en commun », notamment « leurs racines, leurs origines ».
Avec une traduction de Constance Roques