« Le rapport après le débat général (Relatio post disceptationem) doit provoquer la réflexion dans les groupes de travail linguistiques (Circuli minores) auxquels nous nous préparons maintenant à participer », rappelle Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, au micro de Radio Vatican.
Pour l’archevêque, « ce rapport – publié le 13 octobre – fait émerger clairement le débat qui s’est tenu pendant la première semaine. Nous avons souvent parlé de la nécessité d’un langage capable de communiquer. Je pense que le rapport a surtout développé cette dimension ».
Il souligne « une parole importante à faire émerger : l’Église demeure toujours une prophétie dans le monde ». Il s’agit « d’aider les personnes à regarder au-delà du moment présent » et d’avoir « un regard critique face à des situations pastorales » qui comportent « des limites et des contradictions ».
Par exemple, la cohabitation, qui peut venir de différents facteurs – économiques, financiers, ou indifférence à l’égard de la société – demande de la part de l’Église une parole pour « faire réfléchir à la responsabilité que l’on porte à l’égard des personnes plus faibles, en l’occurrence, les enfants ».
« Le contenu de la Révélation ne peut pas être modifié », insiste aussi Mgr Fisichella : « L’indissolubilité du mariage chrétien est une nouveauté apportée par Jésus et elle demeure une richesse à partager dans le contexte du monde contemporain. »
Pour l’archevêque, qui a centré son intervention devant les Pères synodaux sur la crise de la foi, il y a « urgence à donner une réponse à cette crise » par « la nouvelle évangélisation » : « J’ai eu le plaisir d’entendre dans la Relatio post disceptationem la nécessité de situer en priorité la question de la famille dans la nouvelle évangélisation », se réjouit-il.
Avec une traduction de Constance Roques