3e Congrégation générale, 7 octobre: résumé non officiel du débat

Pour une préparation pré-matrimoniale solide et efficace

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Voici la synthèse des débats de la troisième Congrégation générale du synode, lundi 7 octobre, au matin, en présence du pape François et de 184 membres du synode.

Cette session a prolongé de débat général autours de: l’Evangile de la famille et la loi naturelle; et de La famille et la vocation de la personne dans le Christ.

En ouverture a été annoncé que le consistoire ordinaire du 20 octobre serait consacré à la situation du proche et moyen Orient, dans le sillage de la réunion tenue en début de semaine avec les nonces en poste dans la région. Les patriarches orientaux ainsi que le patriarche latin de Jérusalem y prendront part, et le Cardinal Secrétaire d’Etat en fera la présentation.

Les débats de ce matin on mis en exergue la nécessité d’une meilleure préparation pré-matrimoniale, solide et efficace. Il ne suffit pas d’envisager des remèdes aux échecs conjugaux mais élaborer les conditions de succès des mariages. Pour cela il est nécessaire d’offrir une vision du mariage qui ne se limite pas à sa réussite mais qui le présente comme un passage vers un but supérieur, au moyen d’une ascèse personnelle des couples qui soit force et énergie. Le mariage, qui est une vocation à part entière, implique la fidélité et la cohérence afin d’être un espace de progrès de l’humain.

Les époux doivent donc être accompagnés par le biais d’une pastorale spécifique vigoureuse. Personnalisée, la préparation sacramentale doit être longue et rigoureuse, même si cela risque de diminuer le nombre des noces à l’Eglise. On ne doit pas encombrer de causes matrimoniales les tribunaux ecclésiastiques.

Il a ensuite été question des media, dont la présence est parfois envahissante dans leur présentation d’idées opposées à la doctrine de l’Eglise en matière de mariage. Les fidèles doivent êtres mis en garde mais aussi mieux armés. L’enseignement de l’Eglise doit être plus incisif et ne pas se limiter à des interdits. Comme Jésus, elle doit se faire proche des personnes. En agissant ainsi il sera possible de réduire la fracture entre doctrine et pratique, entre enseignement ecclésial et vie familiale. Il n’est pas question de choisir entre doctrine et miséricorde mais de développer une pastorale éclairée, encourageant des familles en crise qui souvent ne ne sentent plus appartenir à l’Eglise.

Face aux couples en difficulté et aux divorcés remariés, l’Eglise soit présenter la vérité et non point un jugement. Avec compréhension, elle doit convaincre les intéressés à suivre la vérité, à suivre l’Eglise qui dit la vérité. C’est la miséricorde qui soigne et accompagne, d’autant que les familles en crise n’attendent pas des solutions pastorales rapides. Elles ne veulent pas être de simples statistiques mais se sentir comprises et aimées. Il faut accorder plus d’espace à la logique sacramentale qu’à la logique juridique.

Pour ce qui est de l’Eucharistie aux divorcés remariés, il a été réaffirmé qu’il ne s’agit pas du sacrement des parfaits mais de qui chemine.

Le débat est revenu sur la nécessité de changer de langage, sur le principe d’un dialogue plus large et assidu. Il convient d’écouter plus souvent l’expérience des époux car leurs problèmes, loin d’être ignorés, doivent devenir le fondement d’une théologie réelle. Il a été décidé de préciser le sens de concepts comme l’inspiration biblique, l’ordre de la création, la loi naturelle. Il ne suffit pas de changer le vocabulaire pour établir un pont et engager un dialogue efficace avec les fidèles. C’est bien d’une conversion pastorale dont il est besoin pour rendre l’annonce évangélique plus efficace.

On a alors présenté les dimensions spécifiques de la famille que sont la vocation à la vie, à la mission et à l’accueil. Témoigner du Christ au travers de l’unité familiale fait d’elle la première école d’altérité, un espace qui contraste avec l’agitation du monde ambiant. L’éducation à la sainteté de la famille, comme icône de la Trinité, a été soulignée, avec la prière qui transmet la foi des parents aux enfants.

Là encore, les prêtres et les catéchistes doivent également recevoir une formation plus adaptée ».

[Texte original: Italien – version de travail]
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ZENIT Staff

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