Le pape François « est informé ponctuellement de tous les pas accomplis » par la Congrégation apostolique des Frères Franciscains de l’Immaculée, déclare le P. Lombardi.
La communauté est en effet agitée de « problèmes et tensions spécifiques » générés par le rite de la messe et l’interprétation du Concile Vatican II. Un Commissaire avait été nommé par le Saint-Siège le 11 juillet 2013. Dans un décret approuvé par le pape François, il était également demandé à l’Institut de célébrer la liturgie selon le rite « ordinaire », et non plus dans le rite « extraordinaire » de la liturgie réformée par Jean XXIII et revue par Benoît XVI.
Le P. Lombardi, directeur de la salle de presse du Vatican, fait le point sur ce sujet, ce 25 juin 2014, après s’être « informé auprès du secrétaire de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique ».
Il rapporte que « le commissaire, le P. Fidenzio Volpi, ainsi que les séminaristes des Franciscains de l’Immaculée, ont été reçus par le pape François le 10 juin dernier, à la Maison Sainte-Marthe ».
Ce geste, souligne-t-il, « manifeste l’intérêt avec lequel le pape suit la situation des Franciscains de l’Immaculée et combien il est proche du travail qu’accomplit le commissaire au nom de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique ».
« Le pape François est informé ponctuellement de tous les pas accomplis. En ce moment, ils cherchent une maison à Rome, où puissent habiter les frères de cet institut qui étudieront dans une université pontificale romaine pour y poursuivre leurs études », ajoute le P. Lombardi. L’Institut de théologie interne aux Franciscains de l’Immaculée (Stim) a en effet été fermé.
Avec une traduction de Constance Roques