L’initiative de François,
invitant Bartholomeos Ier, Shimon Peres et Mahmoud Abbas
dans « sa maison »
ce dimanche de Pentecôte
s’inscrit dans l’action de ses prédécesseurs.
Elle a aussi une tonalité nouvelle.
Elle leur propose une expérience commune de prière.
On songe à Assise en 1986.
Mais cette fois, la prière pour la paix
est comme un dialogue à quatre avec le Créateur
sur le thème précis de la Terre sainte.
Terre de paix et de division.
Terre de toutes les contradictions.
Entrons dans ce dialogue sur la pointe des pieds.
« Nous ne savons pas prier comme il faut,
mais l’Esprit lui-même intercède pour nous
en des gémissements inénarrables » (Rm 8,26).
Mgr Olivier de Berranger
« Que le Rédempteur éclaire
ceux qui président aux destinées des peuples,
afin que, tout en se préoccupant du légitime bien-être de leurs compatriotes,
ils assurent le maintien du bienfait inestimable de la paix.
Que le Christ enflamme le cœur de tous les hommes
et leur fasse renverser les barrières qui divisent,
resserrer les liens de l’amour mutuel,
user de compréhension à l’égard d’autrui
et pardonner à ceux qui leur ont fait du tort. »
Jean XXIII, Pacem in Terris, 1963
« Plus jamais la guerre! »
Paul VI à l’ONU, 1965
« Avec la guerre, c’est l’humanité qui perd.
Ce n’est que dans la paix et avec la paix
que l’on peut garantir
le respect de la dignité de la personne humaine
et de ses droits inaliénables. »
Jean-Paul II, 1er janvier 2000
« La paix n’est pas un rêve,
ce n’est pas une utopie :
elle est possible.
Nos yeux doivent regarder plus profondément,
sous la surface des apparences et des phénomènes,
pour distinguer une réalité positive
qui existe dans les cœurs
parce que tout homme est créé à l’image de Dieu,
<em>et appelé à grandir,
contribuant à l’édification d’un monde nouveau. »
Benoît XVI, 1er janvier 2012