Le martyrologe romain fait mémoire, entre autres, le 31 mars, de la bienheureuse Nathalie Tulasiewicz, laïque polonaise et martyre, victime du nazisme (1906-1945).
Cette jeune polonaise, né dans une famille catholique fervente de Rzeszów , était devenue enseigante à Poznan, et elle était engagée comme animatrice dans l’apostolat des laïcs, à Poznan.
Puis arriva l’occupation nazie à l'Ouest tandis que les troupes de Staline arrivaient à l'Est. Nathalie vécut l'invasion avec foi en Dieu.
Le Service du travail obligatoire envoya dès lors chaque année en Allemagne son lot de travailleuses.
En 1943, Nathalie décida de partir à son tour volontairement pour accompagner les jeunes femmes et leur assurer une assistance religieuse.
Mais elle fut arrêtée par la Gestapo pour son apostolat, en avril 1944, et elle fut déportée au camp de concentration de Ravensbrück.
Elle fut tuée dans les chambres à gaz, le 31 mars 1945 : c’était cette année-là le Samedi Saint. Le Vendredi Saint, elle avait tenu, dans son baraquement, une évocation enflammée de la Passion du Christ Sauveur qui offrait sa vie par amour pour la multitude.