Par ses paroles, « le pape rejoint directement, sans distance, sans obstacle, le cœur des personnes », souligne le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, au micro de Radio Vatican ce 11 mars.
A l’approche du premier anniversaire de l’élection du pape François (13 mars 2013), le P. Lombardi note « la grande attention, la grande attirance du monde pour ce pape, pour son message » : les personnes « se sont senties touchées par [ses] paroles d’amour, d’attention, de miséricorde, de proximité ».
Le pape François a en effet « réussi à faire comprendre que Dieu regarde et s’intéresse à toutes ses créatures, à toutes les personnes du monde sans qu’aucun ne soit oublié ». S’il n’a pas « inventé ce message, il a cependant « réussi à en donner un sens très fort ».
D’ailleurs, fait observer le P. Lombardi, « le pape rejoint directement, sans distance, sans obstacle, le cœur des personnes, avec ses paroles » : « c’est lui qui intéresse les personnes, qui les touche avec ses formulations », sans avoir besoin de « médiation ».
A tel point que le rôle du directeur de la salle de presse est aujourd’hui simplement de « donner des informations d’organisation, de décisions importantes ».
Le P. Lombardi se remémore les épisodes marquants de l’année, parmi lesquels « l’inoubliable première apparition à la loggia de la basilique Saint-Pierre, le voyage à Lampedusa, avec sa grande proximité envers les personnes les plus abandonnées, la Journée mondiale de la jeunesse à Rio, la publication de l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium », qui exprime vraiment « le cœur du pape ».
Il évoque aussi des images significatives, en particulier « les audiences générales du mercredi », où le pape « passe au milieu de la foule, sourit, salue, s’arrête auprès des malades » : « les malades sont les premiers qu’il salue après avoir terminé sa catéchèse, en descendant sur le parvis… Celui qui souffre et qui est faible a une priorité dans le cœur du pape et de l’Église. »
Pour le P. Lombardi, le pape « a donné une grande impulsion » afin que l’Église « cherche sa mission dans le monde d’aujourd’hui pour le bien de tous, en allant vers les périphéries ». Il constate « un dynamisme » conforté par les deux prochains synodes sur la famille, « un point central de l’expérience humaine et chrétienne ».