Parmi les saints inscrits par le martyrologe romain au 8 mars se trouve un bienheureux prêtre espagnol, Faustin Miguez (1831-1925).
Le village de Rio Calanova, en Espagne, a vu naître celui qui devait devenir un grand éducateur, et fondateur de la congrégation mariale des Filles de la Divine Bergère qui poursuivent aujourd’hui son œuvre.
Quatrième enfant d’une famille catholique très fervente, il répondit très tôt à l’appel de la vie religieuse. Attiré par l’exemple de saint Joseph de Calasanz, il rejoignit les Scolopes – ou Piaristes -, les frères des « Ecoles pieuses », en 1850, à Madrid.
Devenu prêtre, il enseigna dans les collèges de San Fernando, Guanboacoa, Getafe, Monforte de Lemas, Celanova, El Escurial, et Sanlucar de Barrameda.
Son attention aux jeunes et sa très grande gentillesse frappaient tous ceux qui le côtoyaient. Mais aussi sa grande compétence, que ce soit comme confesseur ou comme… chercheur médical! A Getafe, il ouvrit même le Laboratoire Miguez, qui existe toujours.
Mais c’est à Sanlucar de Barrameda qu’il prit conscience des difficultés des jeunes filles voulant accéder aux études. C’est pour ellles qu’il fonda, en 1885, la Congrégation de la Divine Bergère, vouée aux pauvres et particulièrement aux jeunes filles.
Du vivant de son fondateur, la nouvelle communauté esséma en Espagne, en Andalousie, en Castille, et en Galicie, mais aussi en Amérique latine, en Argentine et au Chili.
Il s’éteignit à Getafe, nonagénaire, le 10 mars 1925.