La renonciation de Benoît XVI est « un acte d’amour envers le Seigneur et envers l’Eglise, un acte courageux, mais aussi un acte de grande humilité », déclare Mgr Gänswein.
Un an après l’annonce de la renonciation de Benoît XVI – 11 février 2013 – Mgr Georg Gänswein, son secrétaire, par ailleurs préfet de la maison pontificale, évoque cet évènement au micro de Radio Vatican.
L’acte de Benoît XVI était « un acte d’amour envers le Seigneur et envers l’Eglise, un acte courageux, mais aussi un acte de grande humilité. Cette année la conscience que cet acte était un acte courageux, révolutionnaire, humble, qui portera certainement des fruits dans l’avenir, a grandi », estime l’archevêque.
Aujourd’hui, Benoît XVI vit « avec la sérénité qui est la sienne et qu’il a démontrée tout de suite après le 11 février de l’année dernière ».
Citant le P. Lombardi, Mgr Gänswein précise que Benoît XVI vit « caché, discret » mais pas « isolé » : « souvent la discrétion et la réserve sont confondus avec l’isolement et ça n’est absolument pas vrai ».
« Benoît XVI vit dans le monastère Mater Ecclesiae, il a ses contacts, son rythme quotidien: il a des visites, de la correspondance… Mais il a voulu vivre de cette façon pour prier pour l’Eglise et pour son successeur », poursuit-il.
« Le 11 février de cette année a été un jour comme tous les autres : la matinée a commencé par la messe, puis le bréviaire, puis le petit déjeuner et la journée s’est poursuivie ainsi. Evidemment on a parlé du 11 février 2013, qui a été une journée historique, inoubliable pour tous ceux qui l’ont vécue, mais cela n’a rien changé au 11 février 2014… », ajoute-t-il.
Alors que certains doutaient qu’une cohabitation entre le pape émérite et le nouveau pape puisse fonctionner, l’archevêque fait observer que « quiconque connaît Benoît XVI n’avait aucun doute sur le fait qu’il ne s’immiscerait pas dans le gouvernement de son successeur ».
Il salue l’attitude du pape François : « Cela a été très beau que, aussitôt après l’élection, le pape François cherche le contact avec son prédécesseur, et ce premier contact a été le début d’une belle amitié qui se développe tous les jours. »
Les nombreuses personnes qui écrivent à Benoît XVI « non seulement d’Italie, mais du monde entier », sont « une consolation énorme, qui remplit son cœur de joie mais aussi de gratitude », rapporte-t-il : bien qu’il « ne lui soit pas possible d’accepte toutes les demandes de rencontre », il est « très, très reconnaissant » pour « ces signes de proximité, d’amour, d’affection ».