La Fondation vaticane « Centre international Famille de Nazareth » lance une série d’initiatives dédiées aux familles, en vue de la visite pastorale du pape François (24-26 mai 2014).

Erigée par Benoît XVI pour réaliser le rêve de Jean Paul II de construire à Nazareth une « Maison du pape » pour les familles du monde entier, en lien avec le patriarcat latin de Jérusalem et le Conseil pontifical pour la famille, la Fondation est confiée au mouvement du Renouveau dans l’esprit (Rns).

Elle propose des activités pour préparer les familles de Terre Sainte à accueillir le pape : depuis hier, 18 février, une délégation de la Fondation a entamé un périple en Palestine (Bethléem), en Israël (Nazareth), et en Jordanie (Amman) pour des rencontres d’évangélisation et de formation ouvertes à toutes les familles.

Mgr Fouad Twal, patriarche latin de Jérusalem, Mgr William Shomali, vicaire patriarcal à Jérusalem, Mgr Giacinto-Boulos Marcuzzo, vicaire patriarcal en Israël, Mgr Maroun Lahham, vicaire patriarcal en Jordanie et délégué pour la pastorale familiale en Terre Sainte, seront parmi les intervenants.

Selon le président de la Fondation, Salvatore Martinez, « la visite pastorale du Saint-Père en Terre Sainte, sur les traces du voyage réalisé il y a 50 ans par le serviteur de Dieu Paul VI, suscite beaucoup d’attente non seulement chez les catholiques, mais également sur le plan œcuménique et interreligieux ».

« L’invitation pressante du pape François au dialogue doit être accueillie mais également alimentée », ajoute-t-il : « les familles peuvent représenter un important stabilisateur social et un antidote efficace contre les fondamentalismes religieux. En effet, le thème de la famille est cher aux trois religions monothéistes ».

C’est pourquoi, conclut-il, la Fondation vaticane « Centre international Famille de Nazareth », d’un commun accord avec le patriarcat latin et le dicastère pour la famille, « tient à être présente et active dans le soutien spirituel et matériel aux familles de Terre Sainte et du Moyen Orient ».

Traduction d’Océane Le Gall