Philomena Lee, aujourd’hui âgée de 80 ans, dont l’histoire douloureuse est racontée dans un film, a remis son livre au pape François, à l’occasion de l’audience du mercredi, 5 février, place Saint-Pierre. Sa fille, Jane Libberton, l’accompagnait. Elles travaillent ensemble au « Philomena Project« .
L’acteur britannique Steve Coogan, co-producteur du film, sorti le 5 janvier en France, était aussi à ses côtés.
Un brève rencontre, mais « intense » avec le pape: uen rencontre qu’elle n’aurait « jamais pu imaginer ».
Elle est adolescente, en 1952, quand elle met au monde son fils, Anthony. Mineure et mère célibataire, elle doit accoucher au couvent de Roscrea et l’abandonner. Il est adopté par un couple des Etats-Unis.
Cinquante ans après, elle décide de partir à sa recherche, et elle retrouve sa trace, aidée par un ancien journaliste de la BBC, Martin Sixsmith, qui l’accompagne aux Etats-Unis.
Elle découvre que son fils était homosexuel et qu’il est décédé, terrassé par le Sida, et qu’il a demandé à être inhumé dans le couvent où il était né.
Philomena raconte à la presse italienne que « cela n’a pas été facile » de pardonner aux religieuses, mais qu’elle s’est « réconciliée », en comprenant que cela avait donné à son fils un avenir.
Cette Irlandaise catholique a retrouvé la sérénité et elle a pu lancer le « Philomena Project », pour aider d’autres mères à retrouver leurs enfants. Elle demande au gouvernement irlandais l’ouverture des registres des adoptions forcées.