Le martyrologe romain fait aujourd’hui mémoire de saint Rupert, jeune laïc (VIIIe s.).
Rupert (Robert) descendait probablement de la famille des ducs Rupertiner. Son père, Robolaüs, était païen et sa mère, Berthe, chrétienne. Après la mort de son père, il fut élevé par sa mère et instruit par le prêtre Vigbert.
A quinze ans, il aurait fait un pèlerinage à Rome, et c’est à son retour qu’il décida de devenir ermite. Il fonda alors sur ses terres un asile pour les pauvres et les malades. Lui-même mourut d’une attaque de fièvre, à moins de vingt ans.
La colline où il vécut porte actuellement son nom: Rupertsberg, près de Bingen, en Rhénanie-Palatinat. Il fut inhumé dans l’église qu’il avait construite.
En 1147, Hildegarde de Bingen fixera sa communauté près de sa tombe et recueillera le souvenir de ses vertus. C’est elle qui fit édifier un monastère jouxtant la chapelle initiale.
Au cours de la guerre de Trente ans, ses reliques furent transférées au monastère de Eibingen, près de Rüdesheim, puis à Rochusberg, près de Bingen. Mais elles furent aussi dispersées dans d’autres villes allemandes où son culte s’est répandu.
Un pèlerinage dédié à S. Rupert a lieu traditionnellement le lundi de pentecôte à Rochusberg.