Le pape François accorde sa bénédiction apostolique à 13 nouveaux diacres de la Compagnie de Jésus ordonnés ce mardi 2 avril en l’église du « Gesù » – du Nom de Jésus – de Rome.
Ils ont participé avec leurs familles à l’audience générale du mercredi et le pape les a salués.
La célébration a été présidée mardi, à 16 h, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la Culture.
Il s’agit de 13 jésuites originaires de 10 pays et qui étudient à Rome au collège international de la Compagnie. Ils viennent d’Italie, de Croatie, du Portugal (2), de Pologne, du Belarus, du Pérou, du Venezuela (2), du Vietnam (2), duBangladesh, de l’Indonésie.</p>
Le pape dit bénir en même temps la Compagnie de Jésus, les familles des nouveaux diacres, les amis, toutes les personnes qui ont participé à la célébration.
Le pape ajoute notamment qu’il prie pour que Dieu fasse d’eux des « serviteurs » pour « l’annonce de l’Evangile de Dieu à leur peuple » et il les invite à persévérer dans l’imitation « du Maître qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir ».
Il les confie à l’intercession de la Vierge Marie, invoquée en cette église depuis l’époque de saint Ignace – qui y repose – sous le vocable de « Notre Dame de la route » – « della Strada »-.
Le message du pape a été lu en espagnol et en anglais au terme de la célébration. Pour l’occasion, le grand tableau qui représente saint Ignace, au-dessus de son tombeau, a été abaissé, par un mécanisme baroque aujourd’hui modernisé et informatisé. Et cette manoeuvre, qui fait partie de la liturgie des grands jours de fête, a laissé apparaître la statue de saint Ignace glorieux. Elle a de nouveau été cachée par le tableau après la célébration.
Dans son homélie, le cardinal Ravasi a invité les nouveaux diacres à imiter Marie-Madeleine qui, après avoir rencontré et reconnu Jésus le matin de Pâques court vers les « frères », les « disciples », pour leur annoncer la résurrection, obéissant ainsi à la demande de Jésus.
Il a souligné que le diaconat était le service de la Parole et le service de la charité, une charité qui sache se porter aux « périphéries ».
Et une parole qui annonce le Christ vivant, comme le dit saint Paul : « Nous ne nous prêchons pas nous-mêmes mais le Christ ».
C’est aussi parfois un ministère de la parole fait pour « secouer l’indifférence », « les consciences », mais aussi une parole « douce », qui « console », et « réconforte ».