« Au nom de la charité, l’Église veut aussi être proche de tous ceux qui souffrent à cause des catastrophes naturelles », a affirmé Benoît XVI dans son discours de nouvelle année civile au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège, hier, 7 janvier 2013 (Cf. Zenit du 7 janvier 2012).
Pour le pape, la charité est indispensable pour la paix du monde et la justice : citant le bienheureux Jean XXIII, il a rappelé en effet que « la paix reste « seulement un mot vide de sens », si elle n’est pas vivifiée et intégrée par la charité ».
« La charité ne se substitue pas à la justice niée, mais d’autre part, la justice ne supplée pas la charité refusée », a-t-il ajouté.
C’est en ce sens, a-t-il fait observer, que la charité est « au cœur de l’action diplomatique du Saint-Siège et, avant tout, de la sollicitude du Successeur de Pierre et de toute l’Église catholique ».
C’est également en ce sens que l’Église « pratique quotidiennement la charité dans ses œuvres d’assistance, dont les hôpitaux et les dispensaires, et ses œuvres éducatives, dont les orphelinats, les écoles, les collèges, les universités, ainsi qu’à travers l’assistance fournie aux populations en difficulté, particulièrement durant et après les conflits ».
Enfin, c’est « au nom de la charité » que l’Église « veut aussi être proche de tous ceux qui souffrent à cause des catastrophes naturelles », a poursuivi le pape, se tournant en pensée vers les « victimes des inondations dans le sud-est de l’Asie et de l’ouragan qui s’est abattu sur la côte orientale des États-Unis d’Amérique » ainsi que vers celles du « tremblement de terre, qui a dévasté certaines régions de l’Italie septentrionale ».
Le pape s’est d’ailleurs rendu sur les lieux touchés en Italie, pour exprimer la sollicitude de l’Eglise, en juin dernier. A cette occasion, il a étendu sa proximité spirituelle à « tous les pays, toutes les populations qui ont subi des dommages à cause de séismes » (cf. Zenit du 26 juin 2012).