Bilan du pèlerinage de la statue de Notre-Dame de Fatima à Rome

« 4 à 5.000 présences par jour »

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Traduction d’Océane Le Gall

ROME, jeudi 24 mai 2012 (ZENIT.org) – Le pèlerinage de la statue de Notre-Dame de Fatima à Rome a pris fin : ce sont des milliers de fidèles qui sont venus chaque jour suivre les divers rites et processions organisés en son honneur  ou venus s’agenouiller à ses pieds en la paroisse Notre-Dame des Grâces aux Fornaci,  où se trouvent des reliques de deux des trois petits bergers de Fatima auxquels Marie est apparue en 1917 : François et Jacynthe Marto.

La statue pèlerine de Fatima est arrivée à Rome le 13 mai dernier, accueillie par l’évêque auxiliaire de Rome Mgr Benedetto Tuzia. Son pèlerinage romain s’est terminé dimanche dernier, 20 mai, par une messe  célébrée par le cardinal Giuseppe Bertello, président du gouvernorat de la Cité du Vatican, avant de partir pour Cesano, non loin de la capitale italienne, où elle restera jusqu’au 27 mai avant de regagner le Portugal.

Selon les organisateurs, l’affluence des fidèles était de 4 à 5000 visiteurs par jour, dont beaucoup de personnes souffrantes qui ont reçu le sacrement des malades, le mercredi 16 mai, au cours de la messe célébrée à cette occasion par le cardinal maltais Prosper Grech, professeur émérite de l’Institut biblique pontifical et de l’Institut pontifical Augustinianum à Rome.

Cette messe a été suivie par une catéchèse de Chiara Amirante, la fondatrice de la Communauté « Nouveaux horizons » qui a insisté sur l’appel du chrétien à être « témoin du Christ ressuscité, à être toujours dans la joie, malgré les souffrances », découvrant que « la souffrance a un sens, si elle est vécue comme un creuset qui purifie et fait resplendir dans le monde ce précieux trésor , ce prodige qui est imprimé en nous et rêvé depuis les temps de l’éternité par Celui qui nous aime intensément ».

« La souffrance, a relevé Chiara Amirante, entretien notre conscience que nous ne sommes pas le Dieu de notre vie, que nous avons besoin de Lui », surtout en cette ère qu’est la nôtre marquée par « de nouvelles formes d’athéisme : hédonisme, surconsommation, relativisme ».  Il faut se souvenir que « Jésus a pris sur lui chacune de nos souffrances et les a vaincues ». « La plus atroce des souffrances est l’éloignement de Dieu », a-t-elle souligné.

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ZENIT Staff

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