ROME, mardi 17 janvier 2012 (ZENIT.org) – Les saints sont de véritables « bienfaiteurs de l’humanité », déclare le cardinal Amato.
Le cours du Studium de l’université pontificale Urbaniana pour les Causes des saints, qui a commencé le 9 janvier, compte 92 inscrits venus du monde entier, dont une moitié de prêtres, 24 religieuses, 2 membres de sociétés de vie apostolique et 18 laïcs.
A cette occasion, L’Osservatore Romano des 16-17 janvier a donné les grandes lignes du discours par lequel le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, a ouvert l’année académique du Studium.
Les saints constituent « les véritables bienfaiteurs de l’humanité parce qu’ils la rendent meilleure en la fécondant par leur charité et leur bonté », affirme, dans la préface du manuel officiel du cours, le cardinal Amato.
Pour l’Eglise, a précisé le préfet de la congrégation romaine, le procès de béatification, de canonisation ou de doctorat est en vue de la prière des fidèles. C’est ce que signifie la solennité de la cérémonie liturgique qui entoure la célébration joyeuse au cours de laquelle la communauté participe et communie « aux richesses spirituelles des bienheureux et des saints… nouveaux modèles convaincants » d’une existence évangélique à la suite du Christ.
Peut-être est-il nécessaire, aujourd’hui, note le cardinal, de faire redécouvrir ce trésor de l’Eglise : les vies des saints qui, depuis toujours, ont fasciné autant les fidèles que « ceux qui sont loin », stimulent en tout homme le désir d’être meilleur car les saints reflètent « la splendeur de la bonté, de la vérité et de la charité du Christ ».
Le cardinal a par ailleurs qualifié la tâche à laquelle se consacreront bientôt les participants au cours de « service d’Eglise de haute qualité » . Une œuvre avant tout de collaboration avec les évêques, la Congrégation et le pape, et un travail en profondeur, supposant des connaissances vastes et une herméneutique subtile et s’appuyant sur « une procédure canonique rigoureuse ».
La formation dispensée a une finalité spirituelle, explique le cardinal Amato. Il s’agit d’introduire « dans le tissu vivant de l’Eglise la sève régénératrice de la sainteté vécue par des hommes et des femmes, grands et petits, qui donnent en exemple, selon leur personnalité propre, la vie bonne de l’Evangile ».
Hélène Ginabat