ROME, jeudi 24 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Raison, foi et personne humaine. Perspectives chrétiennes et musulmanes » : Tel était le thème de la seconde édition du forum islamo-catholique qui s’est tenue du 21 au 23 novembre à Al-Maghtas, au sud de la capitale jordanienne, Amman.
Cette rencontre entre hauts représentants catholiques et musulmans, organisée à l’invitation du prince Ghazi Bin Muhammad Bib Talal, réunissait également des savants, des penseurs et des musulmans et des catholiques de 18 pays arabes, islamiques et non islamiques.
La délégation catholique, constituée de 24 personnes, était conduite par le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.
Selon une note du patriarcat latin de Jérusalem (PLJ), le thème de cette seconde édition « donnait un large écho au discours de Ratisbonne de Benoît XVI en 2006 et s’articulait autour de la relation entre les deux concepts de foi et raison.
Cette rencontre qui a eu lieu trois ans après la première édition de ce forum (Rome, 4 – 6 novembre 2008), répondait à une lettre écrite en octobre 2007 par 138 savants musulmans. Ils s’étaient adressés à Benoît XVI et à d’autres responsables des Eglises chrétiennes en proposant « une parole commune ».
Mgr Salim Sayegh, évêque auxiliaire et vicaire patriarcal pour la Jordanie représentait le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal.
Parmi les intervenants catholiques, rapporte le PLJ, figurait également le philosophe italien Vittorio Possenti, membre de l’Académie pontificale des sciences sociales, auteur de nombreux ouvrages sur la pensée politique, l’éthique et l’ontologie, et le père François Bousquet, recteur de l’église Saint-louis des Français, à Rome, qui a beaucoup travaillé sur la théologie chrétienne des religions et le dialogue interreligieux.
Les participants au forum ont été reçu mardi 22 novembre en audience par le roi Abdallah II de Jordanie. Celui-ci « s’est réjoui des efforts que déploie le forum dans la promotion du dialogue entre les adeptes des religions islamiques et chrétiennes et de la diffusion des valeurs de modération, de tolérance et de respect mutuel ».
Le roi Abdallah II a également souligné « l’importance de Jérusalem en tant que symbole de coexistence religieuse dans la région pour les générations actuelles et futures ».
Pour plus de détails : http://www.lpj.org
I.C.