ROME, jeudi 3 novembre 2011 (ZENIT.org) – La présumée « ceinture de la Vierge Marie », conservée au monastère de Vatopedi, sur le Mont Athos, au nord de la Grèce, est exposée pour la première fois dans 12 villes russes, de Kaliningrad à Vladivostok en passant par Moscou.
Ce périple, commencé le 20 octobre dernier, durera jusqu’au 23 novembre. On doit cette initiative à la Fondation Saint-André-le-Protoclite qui souhaite présenter en Russie, d’importantes reliques chrétiennes.
Selon une croyance orthodoxe, la ceinture de la Mère de Dieu permettrait à la femme qui la porte de guérir de sa stérilité et de donner naissance à un enfant sain.
Cette relique étant conservée au Mont Athos, où toute présence féminine est interdite, les femmes russes ont ainsi « une chance rare de la vénérer, de prier pour leurs enfants, pour la santé de leurs parents et amis et pour la prospérité de la Russie », souligne le Département des affaires ecclésiastiques extérieures du patriarcat de Moscou sur son site Internet.
Selon des précisions du patriarcat orthodoxe, dans certaines villes, la relique sera apportée dans des centres qui assistent matériellement et psychologiquement les femmes enceintes pour les dissuader d’avorter.
Selon le patriarche Cyrille Ier, et ce que l’on peut lire dans la presse locale, la venue de la ceinture de la Mère de Dieu en Russie possède un sens spirituel très élevé.
A son arrivée à Saint-Petersbourg, où elle a été accueillie à l’aéroport par lepremier ministre russe Vladimir Poutine, les femmes russes sont venues par milliers la vénérer, bravant la pluie et de longues heures d’attente devant la porte de la Basilique où elle était exposée.
Isabelle Cosuturié