ROME, Mardi 25 octobre 2011 (ZENIT.org) – Au moins 20.000 catholiques ont participé, samedi dernier, à Santiago de Guatemala, à une marche pacifique contre la recrudescence de la violence qui, selon de récentes statistiques, fait en moyenne 17 morts par jour dans le pays.
Quatre cortèges, chacun portant le nom d’un « Mystère du Rosaire » (joyeux, lumineux, douloureux et glorieux), sont partis de quatre points différents de la capitale, convergeant vers la place centrale, devant la cathédrale métropolitaine où l’archevêque de Guatemala, Mgr Oscar Julio Vian Morales, a célébré une messe pour la paix.
« Non seulement le gouvernement, mais tous les citoyens du Guatemala, doivent lutter afin de réduire l’insécurité et la malnutrition », a déclaré Mgr Morales dans son homélie. « Garantir les droits à la santé, une meilleure qualité de vie et de meilleures offres d’emploi,a t-il ajouté, sont d’autres moyens de lutter pour la paix ».
Les participants à la marche portaient des banderoles exprimant leur rejet d’une violence qui entretient un climat d’angoisse dans le pays. Selon une étude récente d’un bureau spécialisé des Nations unies, la comparaison avec d’autres pays d’Amérique latine montrerait que le Guatemala enregistre le plus grand nombre d’assassinats : 42 homicides pour 100.000 habitants.
Les fidèles ont prié pour les élections présidentielles du 6 novembre prochain. Ils ont demandé au futur chef de l’Etat, de promouvoir les valeurs de la démocratie, la réconciliation, la paix, les valeurs civiles, morales et religieuses.
Cette marche, intitulée « Marche pour la vie et la paix », mettait un point final aux « Journées pour la vie et la paix » organisées du 26 septembre au 21 octobre dans tout le pays par la Commission épiscopale pour les mouvements laïcs et les nouvelles communautés.
Sa date, le 22 octobre, a été choisie par l’archidiocèse de Santiago de Guatemala pour marquer la célébration de la mémoire liturgique du bienheureux Pape Jean-Paul II, grand « défenseur de la vie et artisan de paix », a souligné Mgr Morales, qui « nous a toujours invités à dépasser la violence ».
Isabelle Cousturié