ROME, mercredi 19 octobre 2011 (ZENIT.org) – Dans un monde en cours de globalisation, la nécessité de la rencontre entre les religions paraît « évidente » pour promouvoir certaines valeurs « authentiquement humaines ».
C’est ce qu’a expliqué Mgr Pier Luigi Celata, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au cours de la conférence de presse qui s’est tenue au Vatican le 18 octobre pour présenter la Journée de dialogue et de prière pour la paix et la justice dans le monde, « Pèlerins de la vérité, pèlerins de la paix ». Elle se déroulera le 27 octobre prochain à Assise pour le 25e anniversaire de la première rencontre convoquée par Jean-Paul II en 1986.
« Beaucoup de problèmes qui émergent dans la vie concrète de la société civile interpellent, de manière spécifique, les différentes traditions religieuses, surtout là où elles ont ou revendiquent un espace public », a expliqué Mgr Celata.
« Pensons aux problèmes posés par l’émigration : acceptation de l’autre, respect de sa diversité en particulier religieuse et culturelle ; dignité de toute personne humaine et droits-devoirs qui en dérivent, comme ceux concernant la liberté religieuse ; l’égalité fondamentale de tous les hommes ; la valeur de la famille, dans chacune de ses phases ».
« Tout cela, et d’autres choses, interpelle les fidèles des différentes religions, et les oblige à chercher, à la lumière des traditions respectives et de la raison, des éléments de solution », a-t-il ajouté. « Il est clair que l’attention et la considération de la société civile dépendent de leur capacité de proposition. Leur crédibilité dépend de la capacité des religions de servir l’homme dans la totalité de sa dignité ».
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, « la nécessité de la rencontre, du dialogue, de l’engagement commun apparaît évidente pour que dans un monde désormais en cours vers la globalisation, les différentes religions, avec leurs ressources spécifiques, puissent correspondre aux attentes pour la promotion de certaines valeurs authentiquement humaines ».
« D’où l’importance et l’actualité de la prochaine Journée d’Assise » voulue par Benoît XVI, a-t-il ajouté : « se faire ensemble pèlerins pour réfléchir, à travers l’écoute et le silence ; se rencontrer dans une attitude de dialogue ; prier, chacun selon sa propre tradition : pour raviver l’engagement commun à servir l’homme dans ses instances fondamentales de justice et de paix entre les nations et au sein de chaque société ».
Marine Soreau