En quelques mots, le prélat a évoqué la difficulté de rendre le message de Jésus Christ attrayant pour les jeunes. « Les jeunes d’aujourd’hui veulent de la cohérence, des témoins cohérents entre l’annonce » du Christ et leur style de vie. « On ne peut pas annoncer l’Évangile si l’on n’a pas une crédibilité dans notre style de vie », a-t-il affirmé.
Pour l’évangélisation, Internet « est un instrument et doit le rester », a-t-il ajouté. « Internet ne peut substituer une relation interpersonnelle parce que le christianisme naît de la capacité de deux personnes de se rencontrer. Quand deux personnes se regardent dans les yeux, on peut percevoir de la crédibilité ».
Certes, nous sommes aujourd’hui « en crise, mais c’est aussi une situation vitale, dynamique, d’enthousiasme différent du passé ».
L’évangélisation doit s’adapter à chaque pays : il faut « respecter les différentes situations culturelles et les différentes traditions des Eglises dans le monde ». « Il n’y a pas de recette », a-t-il ajouté. « La nouvelle évangélisation en Europe n’est pas la même qu’en Amérique du Nord ou du Sud. Mais il y a un fondement commun : nous devons exercer un peu plus une forte identité personnelle des croyants et un sentiment fort d’appartenance à l’Église ».