ROME, Mercredi 8 juin 2011 (ZENIT.org) –Un collectif dénonce une « scandaleuse contradiction » de la classe politique française, indique « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.
Le collectif français « Les Amis d’Eléonore », qui rassemble 25 associations de défense des personnes trisomiques, a publié le 7 juin 2011 dans le quotidien « Le Parisien » une annonce dénonçant « une scandaleuse contradiction entre les déclarations des responsables politiques » à la Conférence nationale du handicap qui a eu lieu le 8 juin 2011 et leurs « décisions en catimini au Parlement » à propos du diagnostic prénatal (DPN).
Le projet français de loi de bioéthique prévoit en effet de rendre obligatoire pour le médecin l’information de la femme enceinte sur la possibilité de recourir au dépistage de la trisomie 21.
Pour le collectif, cette mesure stigmatise « odieusement » les personnes atteintes de trisomie 21 et est incohérente avec la volonté affichée de « favoriser l’insertion [des personnes handicapées] dans la société ».
Source : La Croix 08/06/11