ROME, Jeudi 7 avril 2011 (ZENIT.org) – A propos de la discussion sur les lois de bioéthique au Sénat français, l’Alliance pour les Droits de la Vie appelle « à la justice et à la liberté » dans ce communiqué publié ce 7 avril 2011.
Communiqué
« L’Alliance pour les Droits de la Vie regrette que les sénateurs se soient prononcés aujourd’hui contre la levée de l’anonymat du don de gamètes, alors que cette mesure avait été réintroduite en Commission. En effet, pour Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie « Lever, en l’encadrant, l’anonymat du donneur de gamète est une question de droit et de justice : l’enfant a le droit de connaitre ses origines biologiques, qui participent à façonner son identité et sa personnalité au même titre que les liens affectifs et relationnels. De plus, cacher les origines biologiques ressemble à un grand « secret de famille », dont le médecins procréateurs tiennent les scellés. A l’heure de la médecine prédictive, peut-on en toute justice laisser quelqu’un dans l’ignorance des antécédents médicaux de ses parents biologiques ? »
« Pour l’Alliance pour les Droits de la Vie, le refus de reconnaître un droit d’accès aux origine biologiques des personnes nées de donneurs de gamète constitue une bombe à retardement car elle exacerbe leur colère en perpétuant une discrimination injustes.
« Par ailleurs, sur la pratique du diagnostic prénatal, l’Alliance déplore le retrait de l’expression «lorsque les conditions médicales le nécessitent» au sujet de la prescription des examens prénataux. L’Alliance alerte sur l’étau juridique qui se resserre autour des médecins, sur le manque de liberté d’exercice de leur profession, ainsi que sur la fuite en avant vers « toujours plus d’examens prénataux », qui dessinent une « traque » du handicap et rendent les grossesses anxiogènes. Une société qui prépare l’avenir se doit plutôt d’accueillir et protéger le plus vulnérable, qu’il soit handicapé ou atteint d’une grave maladie. »