ROME, Mercredi 21 avril 2010 (ZENIT.org) – Environ 1200 universitaires de Rome ont signé une lettre de vœux au pape pour ses cinq années de pontificat, fêtées lundi dernier.
La lettre a été remise à Benoît XVI par le cardinal Agostino Vallini, vicaire général de Rome, ce mercredi, après l’audience générale.
L’initiative est née « du désir des jeunes universitaires de manifester leur gratitude pour ces 5 années parcourues », a déclaré à ZENIT Mgr Lorenzo Leuzzi, directeur du bureau de la Pastorale universitaire du vicariat de Rome.
Les étudiants ont remercié le pape de leur avoir demandé d’être « des artisans de la charité intellectuelle », soulignant qu’ils n’avaient « jamais entendu de proposition aussi significative pour leur « expérience universitaire ».
« Avec vous nous avons appris que l’étude est un service, qu’elle est la voie pour promouvoir et construire la civilisation de l’amour », écrivent-ils dans leur lettre au pape.
Des étudiants de beaucoup d’universités de Rome, aussi bien privées que publiques, religieuses et pontificales, ont remercié Dieu d’avoir permis, il y a cinq ans, l’élection de Benoît XVI qui, avec ses enseignements aux jeunes universitaires, a permis « d’élaborer une nouvelle synthèse entre foi et raison capable de témoigner de la fécondité historique de l’Evangile, vraie force propulsive du développement intégral authentique de l’homme ».
« Durant ces années nous avons accueilli avec joie et enthousiasme ses indications magistérielles et pastorales qui ont offert, à nous croyants et à toute la communauté universitaire, de nouvelles perspectives d’engagement culturel pour relancer la vocation spécifique de l’institution universitaire », poursuivent les jeunes dans leur lettre.
En cette période du pontificat, ajoutent-ils, ils ont compris que « l’expérience universitaire ne peut se réduire à une simple formation professionnelle et que la transmission du savoir ne saurait se traduire en une simple communication d’informations ».
De même qu’ils ont découvert que le monde universitaire « a besoin de chercheurs de la vérité capables d’infuser dans toute la communauté universitaire joie et passion pour la recherche ».
Carmen Elena Villa