En Occident, « la religion est vue comme quelque chose de dépassé, qui empêche le développement et le progrès scientifique ». « Il y a encore beaucoup de fonctionnaires – parfois dans l’Union européenne – et de groupes et courants de pensée qui voient dans la religion un obstacle à la modernité », a-t-il ajouté.
« Cette attitude incite ensuite à discriminer la majorité de la population croyante », a-t-il dénoncé. « Il me semble que la culture publique occidentale qui ridiculise la religion ne se rend pas service mais se crée des problèmes pour son avenir ».
Dans cette interview, le prélat a souhaité réaffirmer « le droit de la personne à la liberté religieuse » tout en déplorant que les chrétiens soient aujourd’hui « les plus discriminés ».
Evoquant la défense de la liberté religieuse, il a rappelé que « la communauté internationale doit en assumer la responsabilité en traitant ces questions de manière systématique ».
Il a aussi rappelé l’importance des médias et de l’éducation, en évitant par exemple les manuels ou textes scolaires « qui soutiennent des positions fondamentalistes ou incitent à la haine des autres religions ».