ROME, Vendredi 5 juin 2009 (ZENIT.org) – Le père Federico Lombardi a salué le discours de Barack Obama à l’université du Caire (Egypte), le 4 juin, tant pour « établir de nouvelles relations entre les Etats-Unis et le monde musulman » que pour la paix.
C’est ce qu’a affirmé le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège à Radio Vatican.
« Le discours prononcé par Obama est très significatif et peut être important pour établir de nouvelles relations entre les Etats-Unis et le monde musulman », a souligné le père Lombardi. « Nous apprécions beaucoup cette contribution qui, il faut l’espérer, pourrait donner une nouvelle impulsion à la cause de la paix ».
L’Osservatore Romano, dans son édition datée du 5 juin, a aussi commenté ce discours très attendu. « Sans fermer les yeux face aux divergences et aux tensions, sans éluder les préjugés et les problèmes, Barack Hussein Obama a lancé la proposition d’un nouveau départ dans les relations entre les Etats-Unis et le monde islamique », a souligné le quotidien du Saint-Siège.
« Dans son discours à la mosquée université d’Al Azhar au Caire, le premier président afro-américain des Etats-Unis s’est lancé au-delà des formules politiques, évoquant des intérêts communs concrets au nom d’une humanité commune », continue le quotidien en citant « les aspirations communes de tout homme, ‘vivre en paix et en sécurité, recevoir une éducation et travailler dans la dignité ; aimer nos familles, nos communautés et notre Dieu’ ».
Dans cet article, L’Osservatore Romano salue aussi la « clarté » avec laquelle le président américain « a traité la crise la plus complexe du Moyen-Orient, celle israélo-palestinienne ». L’Osservatore Romano a aussi salué la prise de position d’Obama en faveur de « l’institution de deux Etats, israélien et palestinien, qui vivent l’un à côté de l’autre en paix et en sécurité ».
Dans son édition datée du 6 juin, L’Osservatore Romano a aussi reconnu que « Barack Obama semble avoir mis les protagonistes de la scène internationale face à plusieurs voies, les interpellant sur la volonté réelle de dialogue et de paix ». « Il reste maintenant à voir (…) si le message lancé d’Egypte sera reçu et si l’on pourra trouver une réelle application politique », conclut le quotidien du Vatican.
Marine Soreau