ROME, Vendredi 20 février 2009 (ZENIT.org) - Tous les jeudis soir à Lyon-Centre, dans un complexe paroissial unique, le groupe chrétien Glorious et une soixantaine de jeunes bénévoles animent une soirée de prière dynamique. Ces jeunes « décomplexés » ont parié sur le trio gagnant d'une soirée alliant la louange sur des rythmes pop-rock, la prédication et un temps de partage (« connect-group »).
« Viens te connecter à l'essentiel, viens rejoindre une génération qui prend sa place dans l'Eglise » : telle est l'invitation des organisateurs de Lyon-Centre, des jeunes qui s'estiment « heureux » de vivre leur foi d'une manière « décomplexée ».
Le projet a été lancé par le groupe Glorious, en lien avec le prêtre de la paroisse Sainte-Croix à Lyon, le père David Gréa. La chapelle du Sacré-Cœur attenante à la paroisse et jusqu'alors à l'abandon, a été totalement réaménagée en salle de concert.
La chapelle s'inspire des « Méga Church » évangéliques australiennes. Les chapiteaux gothiques de la chapelle se mêlent aux écrans géants, système son, show lumière et insonorisation. Une grande statue du Sacré-Cœur, illuminée lors des concerts, domine la scène et l'assemblée.
Depuis décembre 2008, chaque jeudi soir de 19h45 à 21h30, le « staff accueil » (une trentaine de personnes), se met à la disposition des quelque 250 à 300 personnes présentes (en moyenne) à ce rendez-vous hebdomadaire.
Le programme de la soirée de ces jeunes (et moins jeunes puisque les participants ont entre 10 et 70 ans) : un temps de louange animé par le groupe Glorious, suivi d'une prédication dirigée par le père Gréa et d'un temps de partage en groupes de 10 appelés « connect-group ». La soirée se termine par un temps de prière.
« Nous remettons nos vies à Dieu et nous prions à notre manière », estiment encore ces jeunes qui trouvent ici un « nouvel élan » pour leur prière et découvrent ou redécouvrent la foi chrétienne. Pour les organisateurs, il s'agit d'un « outil exceptionnel » pour l'Eglise du XXIe siècle.
Le diocèse de Lyon et de nombreux mécènes privés ont apporté leur soutien à ce projet.
Marine Soreau