ROME, Mercredi 25 février 2009 (ZENIT.org) – « Tout le mal qu’ils font nous mortifie et nous remplit d’indignation ». C’est ce qu’a déclaré Mgr Ioan Robu, archevêque de Bucarest et président de la Conférence épiscopale roumaine, alors que plusieurs actes de violence ont récemment été imputés à des Roumains en Italie, entraînant de violentes représailles.
Le haut prélat a fait parvenir une lettre au président de la conférence épiscopale italienne, le cardinal Angelo Bagnasco, dont L’Osservatore Romano s’est fait l’écho, le 25 février.
« Tout le mal qu’ils font nous mortifie et nous remplit d’indignation et je suis convaincu que ce sont les sentiments de tous les Roumains, même de ceux qui travaillent en Italie », a écrit Mgr Robu.
« Il nous a semblé de notre devoir de vous dire tout cela, et en même temps de vous remercier pour l’accueil bon et fraternel que l’Eglise catholique d’Italie a toujours réservé aux communautés roumaines, mettant à disposition des églises et des espaces pour une pastorale adaptée », a-t-il précisé.
« Nous savons aussi combien de fois l’Eglise d’Italie a pris position en faveur des immigrés dans un esprit de solidarité et de charité fraternelle, connu de tous », a ajouté le haut prélat roumain. « Nous sommes convaincus que l’amitié traditionnelle entre Italiens et Roumains tout comme la solidarité commune contre toutes les formes du mal, pourront prévaloir et vaincre toute tentation de ne voir que le mal », a-t-il conclu.
Marine Soreau