ROME, Jeudi 12 février 2009 (ZENIT.org) – La Caritas distribue des vivres à près de 2000 familles de Gaza qui ont été coupées de l’accès à l’aide lors de la dernière campagne militaire israélienne.
La bande de Gaza compte environ un million et demi d’habitants, dont 90% dépendent de manière significative des aides humanitaires depuis que les bombardements ont détruit maisons, hôpitaux, écoles et infrastructures pour l’approvisionnement en eau et pour l’évacuation des eaux usées. L’opération militaire a été précédée par un blocus de 18 mois au cours duquel les habitants de Gaza ont vu leurs approvisionnements en vivres s’épuiser et leur économie mise à genoux.
La Caritas souligne dans un communiqué qu’elle distribuera de l’huile, de la farine, du riz, du sucre, du thé, du coulis de tomates, des conserves de viande et du lait en poudre, ainsi que des couvertures et des médicaments.
La semaine dernière, les Nations unies ont suspendu les expéditions d’aide, soulignant que le gouvernement du Hamas avait saisi des centaines de tonnes de vivres.
Dernièrement la Caritas a lancé un appel de fonds de 2 millions de dollars pour financer un programme d’une durée de sept mois visant à fournir aux familles de Gaza des vivres et une assistance médicale et d’hygiène ; elles recevront aussi une aide financière.
Pendant le conflit, l’organisation a aussi fourni des soins médicaux aux habitants de la bande de Gaza à travers ses cinq centres médicaux, dont l’un a été détruit par un avion de chasse israélien.
En plus de l’aide d’urgence, Gaza a aussi besoin d’une reconstruction à long terme à la suite du conflit qui a coûté la vie à plus de 1 300 personnes.
Les Nations unies ont fait savoir que l’opération israélienne, qui a duré trois semaines, a laissé deux tiers de la population de Gaza sans électricité, et un tiers sans eau courante, et que les services médicaux manquent d’équipements de base.
Les organismes humanitaires ont des difficultés à accéder à Gaza à cause de la fermeture de nombreux points de passage par Israël qui impose des restrictions sur qui peut entrer dans le secteur.