ROME, Vendredi 6 février 2009 (ZENIT.org) – Le Saint-Siège salue une proposition des Nations unies qui présente la subsidiarité et la solidarité comme des chemins pour favoriser l’intégration sociale.
C’est ce qu’a affirmé Mgr Celestino Migliore, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies, dans un discours prononcé ce jeudi devant le Conseil économique et social des Nations unies.
« La cohésion sociale en tant qu’expression de justice sociale, est dans l’ensemble une condition qui doit être assurée à toute personne en raison de sa haute dignité », a-t-il dit.
Il s’agit également d’une « condition indispensable pour résoudre les crises mondiales auxquelles l’humanité est aujourd’hui confrontée », a-t-il ajouté.
Mgr Migliore a souligné que la délégation du Saint-Siège s’est particulièrement réjouie de voir que les stratégies visant à promouvoir l’intégration sociale, qui ont été recommandées, sont marquées par « la conviction que la logique de la solidarité et de la subsidiarité est la mieux adaptée et la plus efficace pour surmonter la pauvreté et assurer la participation de chaque personne et chaque groupe social dans le domaine économique, social, civil et culturel ».
Mgr Migliore a affirmé que « le but ultime et le contenu des programmes de développement est de donner aux personnes la possibilité concrète de décider de leur vie et d’être acteurs de leur développement ».
L’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU a expliqué que « ce qui semble manquer dans la lutte contre la pauvreté, l’inégalité et la discrimination, ce n’est pas une première assistance financière ou une coopération économique et juridique, qui sont tout aussi essentielles, mais plutôt des réseaux de personnes et de relations capables de partager la vie de ceux qui se trouvent dans des situations de pauvreté et d’exclusion, des individus capables d’une présence et d’une action, dont l’entreprise est reconnue par les institutions locales, nationales et mondiales ».
Mgr Migliore a expliqué que c’est en partageant la vie des personnes exclues sur le plan social que nous trouverons « des moyens pour les intégrer plus pleinement dans la communauté et, plus important encore, en affirmant leur dignité et leur valeur pour qu’elles puissent vraiment devenir acteurs de leur propre développement ».