ROME, Lundi 14 juillet 2008 (ZENIT.org) – Les Journées mondiales de la jeunesse, célébrées du 15 au 20 juillet, sont un acte de foi du pape, de l’archidiocèse de Sydney et des diocèses du monde, affirme le porte-parole du Saint-Siège.
Le père Federico Lombardi s.j., directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, qui accompagne Benoît XVI dans ce voyage apostolique, affirme qu’avec l’arrivée du pape et des pèlerins « le visage de la métropole australienne se transforme pour devenir pendant une semaine la capitale mondiale de la jeunesse, catholique, mais pas seulement ».
L’Australie, en accueillant plus de 125.000 personnes provenant du monde entier, n’aura jamais accueilli un événement aussi grand que la JMJ 2008. Le nombre de visiteurs sera plus élevé qu’aux Jeux olympiques de l’an 2000.
« Inviter les jeunes du monde, souligne le père Lombardi, est un acte de foi et de courage de la part du cardinal Pell et de l’Eglise australienne ; accepter a été un acte de foi et de courage de la part du pape ».
« C’est un acte de foi et de courage des Eglises locales d’envoyer leurs jeunes, dans la mesure de leurs possibilités, malgré les coûts et la fatigue d’un si long voyage ».
« Mais dans l’Eglise aucun lieu n’est loin. L’Esprit conduit les disciples pour annoncer l’Eglise jusqu’aux limites de la terre. Et chaque endroit sur terre est le centre quand on y célèbre l’Eucharistie », souligne le porte-parole du Saint-Siège dans l’éditorial d’« Octava Dies », l’hebdomadaire du Centro Televisivo Vaticano, dont il est également le directeur.
« Tous les jeunes qui ne seront pas présents physiquement à Sydney le seront ‘virtuellement’, en liaison télématique, mais surtout beaucoup le seront spirituellement, unis dans la prière, et c’est ce qui compte ».
« Les jeunes des JMJ d’hier sont aujourd’hui des adultes et savent combien cette expérience a été précieuse dans leur vie, conclut le père jésuite. Les jeunes d’aujourd’hui, adultes demain, sauront que Sydney aussi est proche, et que l’espérance et l’amour en l’avenir de l’Eglise et en celui de l’humanité entière dépend aussi d’eux ».
Traduit de l’italien par Isabelle Cousturié