ROME, Jeudi 3 juillet 2008 (ZENIT.org) - Le président de la conférence des évêques de Colombie, Mgr Castro, appelle la guérilla des FARC à libérer tous les otages. Le cardinal Rubiano salue aussi cette « grande nouvelle ». Il invite les FARC à ne pas laisser passer l'occasion favorable.

Mgr Luis Augusto Castro Quiroga, évêque de Tunja, a adressé un message aux dirigeants des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) les invitant à « libérer au plus tôt les autres otages » et affirme qu' « une issue négociée est la meilleure » chose pour eux.

Mgr Castro a exprimé sa « profonde satisfaction » à la nouvelle de la libération d'Ingrid Betancourt, des 3 otages des Etats-Unis et des 11 Colombiens, le 2 juillet, se réjouissant que cesse aussi la souffrance de leurs familles.

« Que cette libération serve comme un signe pour que les FARC étudient avec beaucoup de sérieux la possibilité de dialoguer avec le gouvernement » a ajouté l'évêque.

Pour sa part, le cardinal Pedro Rubiano Sáenz, archevêque de Bogota, a salué la « grande nouvelle » de cette libération, et il a confié que les guérilleros des FARC doivent comprendre qu'ils ont encore « une grande possibilité de s'intégrer au pays, et de libérer tous les prisonniers ».

L'archevêque a aussi rappelé que toutes les vies sont égales, qu'il croit que si les FARC libèrent d'autres otages, « le gouvernement leur offrira un traitement spécial ».

Dans sa lettre de captivité du 24 octobre 2007, Ingrid Betancourt tient à envoyer « un salut fraternel à monseigneur Castro et au père Echeverry » (cf. « Lettres à maman par-delà l'enfer », éd. du Seuil, janvier 2008).

Elle souligne : « Ils se sont toujours battus pour nous. Ils ont toujours pris la parole quand le silence et l'oubli nous recouvraient plus que la jungle même ».