ROME, Mercredi 20 février 2008 (ZENIT.org) – La première rencontre nationale des objecteurs de conscience à la matière de « l’Education pour la citoyenneté » a rassemblé, en Espagne, 60 associations : déjà 24.000 objections ont été présentées, indique l’agence vaticane Fides. Les parents d’élèves protestent contre « l’endoctrinement ».
Cette première Rencontre nationale des Objecteurs de conscience s’est déroulée samedi dernier 16 février, à l’école du Mont Thabor de Pozuelo di Alarcón, à Madrid. Elle avait pour thème : « Sans peur ».
L’initiative est née pour analyser la situation que vit le pays avec l’introduction obligatoire de cette matière scolaire discutée. Des représentants de 37 associations et organismes y ont participé, ainsi que 24 plates-formes nées cette dernière année dans toutes les communautés autonomes espagnoles.
Parmi les objectifs de la rencontre, il s’agissait de « montrer à l’opinion publique une réalité sociale, qui, malgré le silence officiel, s’étend à toute l’Espagne » ; « favoriser la rencontre, la reconnaissance, la solidarité et l’échange entre les plates-formes de parents objecteurs » ; « renforcer le soutien aux parents objecteurs par les organismes qui soutiennent la campagne pour la liberté d’éducation et le refus de la matière de l’Education à la citoyenneté ».
Au cours du rassemblement, on a rappelé plusieurs pas importants franchis grâce à la campagne contre l’Education pour la citoyenneté. José Luis Bazán, coordinateur de la Consultation juridique des professionnels pour l’Ethique, a résumé la situation du point de vue des ressources juridiques. Selon Bazán il y a déjà 22.334 objections enregistrées, mais on estime que celles réellement existantes atteignent les 24.000.
La rencontre a été inaugurée par le président de la Fondation titulaire de l’école « Mont Thabor », Carlos Cremades, et par le président des professionnels pour l’éthique, Jaime Urcelay.
Plusieurs parents objecteurs ont présenté leurs expériences. La rencontre s’est terminée par la remise des prix « Liberté » à des personnes et des organismes particulièrement engagés pour la liberté des parents face à l’« endoctrinement ».