Indulgence plénière du 2 au 11 février : la Miséricorde divine

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La miséricorde et le 150e anniversaire des Apparitions de Lourdes

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ROME, Dimanche 3 février 2008 (ZENIT.org) – A l’occasion du 150e anniversaire des Apparitions de Lourdes, le pape Benoît XVI rappelle qu’il a accordé une indulgence plénière, quotidienne, applicable au baptisé et aux défunts, entre le 2 et le 11 février 2008, aux conditions prévues par l’Eglise : une façon pour les baptisés de puiser aux sources de la Miséricorde divine.

Un jubilé de la miséricorde

Benoît XVI a rappelé avant l’angélus de ce dimanche que du 2 février, en la fête de la Présentation, au 11 février, qui est le jour de la fête de Notre Dame de Lourdes, il est possible, à l’occasion de ce 150e anniversaire, « de recevoir l’indulgence plénière, applicable aux défunts, aux conditions habituelles – confession, communion, prière aux intentions du pape – en s’arrêtant pour prier devant une image bénie de la Vierge de Lourdes exposée à la vénération publique ».

Le pape rappelait que pour les personnes âgées, et les malades, « cela est possible par le désir du cœur ».

Période spécifique entre le 2 et le 11 février

Le décret de la Pénitencerie apostolique, en date du 21 novembre 2007, en la Présentation de la Vierge Marie, concernant l’indulgence liée à ce jubilé de Lourdes dit en effet : « A l’occasion du 150e anniversaire des apparitions de la Bienheureuse Vierge Marie dans la Grotte de Massabielle, près de Lourdes, l’Indulgence plénière est quotidiennement accordée aux fidèles qui, du 8 décembre 2007 jusqu’au 8 décembre 2008, avec piété et selon les conditions établies, rendront visite à la Grotte de Massabielle et qui, du 2 au 11 février 2008, rendront visite, dans n’importe quelle église, oratoire, grotte ou lieu digne, à l’image de la Bienheureuse Vierge Marie de Lourdes solennellement exposée à la vénération publique » (Cf. Zenit du 11 décembre 2007).

Pour ce qui concerne la période du 2 au 11 février, le décret précise que l’indulgence peut être reçue par les fidèles « si, du 2 février 2008, en la Présentation du Seigneur, jusqu’au 11 février compris, jour de la mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes et du 150e anniversaire de la première Apparition, ils rendent visite avec dévotion, dans n’importe quelle église, oratoire, grotte, ou lieu digne, à l’image de la Vierge de Lourdes, solennellement exposée à la vénération publique et si, face à cette image, ils participent à un exercice fervent de dévotion mariale, ou tout au moins font halte pendant un laps de temps convenable en se recueillant en de ferventes méditations, concluant par la récitation du Notre Père, de la Profession de foi sous toutes ses formes légitimes et de l’invocation de la Bienheureuse Vierge Marie »

Les personnes âgées et les malades

Enfin, à propos des personnes âgées, des malades et de « tous ceux qui, pour une raison légitime, ne peuvent pas sortir de chez eux », le décret précise qu’ils « pourront également obtenir l’Indulgence plénière, dans leur propre maison ou bien là où l’empêchement les retient, si, ayant le désir de rejeter tout péché et l’intention de remplir, dès que possible, les trois conditions, ils accomplissent avec le désir du cœur, spirituellement, entre le 2 et le 11 février 2008, une visite (…) récitent les prières indiquées ci-dessus et offrent avec confiance à Dieu, par Marie, les maladies et les difficultés de leur vie ».

Aux prêtres, le décret recommande la disponibilité : « Afin que les fidèles puissent plus facilement recevoir ces faveurs célestes, que les prêtres, approuvés pour l’écoute des confessions par les autorités compétentes, soient prêts à les accueillir avec disponibilité et générosité et guident solennellement la récitation de prières publiques à la Vierge Immaculée Mère de Dieu ».

La miséricorde se manifeste dans l’indulgence

L’indulgence est ainsi définie dans le Code de Droit canonique (can. 992) et dans le Catéchisme de l’Église catholique (n. 1471): « L’indulgence est la rémission devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés dont la faute est déjà effacée, rémission que le fidèle bien disposé obtient à certaines conditions déterminées, par l’action de l’Église, laquelle, en tant que dispensatrice de la rédemption, distribue et applique par son autorité le trésor des satisfactions du Christ et des saints ».

Autrement dit, une fois le pardon reçu dans la confession sacramentelle, les conséquences du péché demeurent, et la réparation est nécessaire (d’où la nécessité d’une purification après la mort par exemple, et d’où l’importance d’obtenir l’indulgence pour un défunt). L’indulgence, qui remet la « peine » encourue pour les péchés, est liée à la pratique des sacrements, et constitue donc une façon pour les baptisés de puiser aux sources de la Miséricorde divine, qui jaillissent du Cœur du Rédempteur. Et le don de l’indulgence est comme l’ouverture des « écluses de la miséricorde ».

Une fois par jour pour la personne ou pour les défunts

Elle peut être obtenue « seulement une fois par jour », et, outre « l’état de grâce », il est nécessaire que le baptisé « possède la disposition intérieure du détachement complet du péché, même seulement véniel », « se confesse sacramentellement de ses péchés », « reçoive la Sainte Eucharistie (il est certes mieux de la recevoir en participant à la Messe, mais, pour l’indulgence, seule la sainte communion est nécessaire) », et « prie selon les intentions du Souverain Pontife ».

Sur plusieurs jours

Pour ce qui est du temps pour recevoir les sacrements, la Pénitencerie précise que l’on peut étaler la pratique sur plusieurs jours : « Il est bon, mais pas nécessaire, que la Confession sacramentelle, et en particulier la sainte communion et la prière pour les intentions du Pape soient effectuées le jour même où l’on accomplit l’œuvre indulgenciée ; mais il est suffisant que ces saints rites et prières soient accomplis quelques jours (environ 20) avant ou après l’acte indulgencié. La prière selon l’intention du Pape est laissée au choix du fidèle, mais on suggère un «Notre Père» et un «Ave Maria». »

Une seule confession

Enfin, pour obtenir plusieurs indulgences, plusieurs jours de suite, pour les défunts, une seule confession est nécessaire : « il est suffisant d’effectuer une Confession sacramentelle, mais il est requis une sainte communion distincte et une prière distincte selon l’intention du Pape pour chaque indulgence plénière ».

Anita S. Bourdin

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ZENIT Staff

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