ROME, jeudi 25 octobre 2007 (ZENIT.org).- Le Conseil épiscopal permanent de la Conférence épiscopale italienne (CEI) a rendu public, mercredi, son message pour la 30ème Journée nationale pour la vie qui aura lieu le 3 février 2008, sur le thème « Servir la vie ».
Ce message commence par expliquer que « les enfants sont une grande richesse pour chaque pays : leur nombre, le degré d’amour et d’attentions qu’ils reçoivent de leur famille et des institutions, sont les signes révélateurs d’un pays qui croit ou non en son avenir ».
« Ceux qui ne sont pas ouverts à la vie sont des personnes sans espérance », affirment les évêques avant d’ajouter : « Les personnes âgées constituent notre mémoire et nos racines : c’est la qualité de l’accompagnement qu’ils reçoivent de leur pays qui détermine si ce pays est oui ou non respectueux de lui-même ».
Selon le Conseil permanent de la CEI « la civilisation d’un peuple se mesure à partir de ses capacités à servir la vie » dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle.
Le message dénonce « le drame de l’avortement » qui « ne sera jamais encadré et vaincu si rien n’est fait pour la promotion d’une maternité/paternité responsable » en expliquant de quelle manière les parents doivent être responsabiliser au moment même de la conception de leurs enfants.
Concernant les nouvelles générations, les évêques soulignent que « la responsabilité consiste à ne pas considérer les enfants comme des choses, que l’on met au monde pour répondre au seul désir des parents ». Ils rappellent qu’ « un enfant n’est pas un droit », n’est pas « une chose sur laquelle exercer une sorte de droit générationnel et de droit de propriété » mais « toujours et uniquement un don ».
Le message rappelle qu’ « une vie est, de toute manière, toujours digne », même lorsqu’elle « dérange ou fait souffrir », et cela « vaut également pour ceux qui sont gravement malades, qui sont âgés ou qui perdent peu à peu leur lucidité ou leur forme physique ».
« Personne ne peut s’arroger le droit de décider qu’une vie ne mérite plus d’être vécue. C’est plutôt aux familles de ces malades de développer leur capacité d’accueil », ajoutent-ils.
A propos des discussions sur le testament biologique et l’euthanasie, les évêques italiens se disent surpris de voir « dépenser tant d’énergies et tant de débats à évoquer la possibilité de supprimer une vie affligée par la souffrance, mais si peu à parler et agir en faveur des soins palliatifs, seule vraie solution qui soit respectueuse de la dignité de la personne, laquelle est en droit de se diriger vers la mort sans souffrir et sans être abandonnée à son sort, aimée comme à ses débuts, ouverte à la perspective d’une vie sans fin » .
Le message du Conseil épiscopal permanent de la CEI s’achève sur une phrase de remerciement à l’intention de « tous ceux qui ont choisi librement de servir la vie. […] Merci, vous qui êtes la partie sérieuse et responsable d’un pays qui veut respecter son histoire et croire en l’avenir ! ».