Observatoire du Vatican : Fin de la session sur les disques galactiques

Leur formation et leur évolution

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ROME, Jeudi 4 octobre 2007 (ZENIT.org) – La session de l’Observatoire du Vatican (la « Specola Vaticana »), sur la formation et l’évolution des disques galactiques, s’achève : elle a rassemblé 210 astronomes du monde entier.

Le congrès a eu lieu alors que l’on fête les 50 ans du premier satellite artificiel, le fameux « Spoutnik », lancé par l’aérospatiale soviétique.

Au micro de Radio Vatican, le directeur de l’Observatoire du Vatican, le père jésuite José Funes a fait observer que « dans l’astronomie actuelle, ces dernières années, on discute de trois thèmes : la formation des planètes, la formation des étoiles et la formation des galaxies ».

« L’Observatoire du Vatican est engagé sur ces trois fronts de la recherche astronomique, ajoutait-il. Dans l’univers, il y a trois types de galaxies : les galaxies elliptiques qui sont semblables à un ballon de rugby ; les galaxies à disque qui, pour le dire en quelques mots, ressemblent à un œuf frit, et les galaxies regulières qui n’ont pas de forme particulière. L’un des résultats les plus importants qui ont émergé est la façon dont les galaxies grandissent, comment se forment ces disques, comment ils augmentent par exemple de diamètre ».

« Nous avons maintenant la possibilité, ajoutait le P. José Funes, d’observer par les télescopes spatiaux, comme le ‘Galex’ de la Nasa, la lumière ultraviolette et c’est l’un des principaux résultats dont on a discuté ces jours-ci. Auparavant, on ne pouvait observer que grâce à des téléscopes ce que l’on appelait la ‘lumière visible’, cette lumière que nos yeux peuvent voir. Avec le radio-téléscope, nous avons une image plus complète des galaxies ».

« Certaines galaxies, ajoutait le directeur de L’Observatoire du Vatican, continuent de former des étoiles parce que les étoiles sont formées du gaz et de la poudre des galaxies. Actuellement, l’univers forme moins d’étoiles qu’il y a des milliards d’années. Les galaxies les plus lointaines, que nous voyons lorsqu’elles étaient plus jeunes, nous montrent comment elles se forment et comment elles évoluent ».

Et de préciser : « Nous savons que la Voie lactée fait partie d’un groupe de galaxies locales et que ce groupe est formé de plus ou moins 40 galaxies. Il y a de petites galaxies qui sont des satellites de notre galaxie et ces petites galaxies contribuent à former la nôtre, et sont, pour le dire simplement, englouties par la nôtre. Nous savons aussi par exemple que la galaxie Andromède qui est très semblable à la nôtre, nous pourrions dire, sœur de la nôtre, la Voie lactée : elle est à spirale et plus proche, elle se trouve à deux millions d’années lumière de nous ».

« Pour ce qui est de la galaxie la plus lointaine, on en découvre de toujours plus lointaines, à 12 ou 13 milliards d’années lumière : nous voyons la lumière de ces galaxies nous arriver après 12 milliards d’années ».

« Nous savons, précise le savant, que cet univers est fait de 100 milliards de galaxies. Chacune est faite de milliards d’étoiles et il est probable que parmi ces étoiles nous ayons des planètes comme notre système solaire. Un univers aussi immense nous fait nous rendre compte de notre fragilité et de combien notre terre est petite. Cela devrait nous pousser un peu à réfléchir à notre petite terre, et à être, comme le disait le pape Benoît XVI ces dernières semaines, plus responsables de l’utilisation des ressources de la terre, à ne pas être égoïstes, et à penser aux prochaines générations ».

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ZENIT Staff

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